Personnellement, la dernière et unique fois (!) que je me suis rendu à Mont-de-Marsan, le dimanche 20 juillet 2003, c’était pour revoir des Rocíos superbement présentés, certes moins rustiques et durs (notamment de pattes) qu’à Vic, ceux-là plus Villamarta/Núñez que Núñez/Domecq ; la ganadera nous avait prévenus quelques années auparavant... Encabo s’appliqua, donna l’exemple en vrai chef de lidia, mais c’était sans compter sur ses compagnons de cartel qui, bien aidés par leur cuadrilla respective, décidèrent de rivaliser dans le n’importe quoi. Excepté le 1er tiers du 1er toro de l’après-midi, tous les autres furent une franche mascarade dont le président du jour portera une grande part de responsabilité. Que croyez-vous que je fis au terme de la course ? J’ai hué ce charlot de président avant de quitter, un brin dépité, la plaza montoise en me promettant de ne jamais y retourner.
« Un credo est libre » lancent le poing levé les trouble-fêtes de la Peña Escalier 6, « celui de toros aux origines diverses, celui de toros en type, de toros de bonne présence et toujours bien en pointe (!), de toros justement piqués. » Qu’ils soient entendus ! Pour autant, à mon humble avis, Madeleine 2008 ne sera pas torista...
— Ah bon, et vous la voulez comment votre Madeleine ?
— Euh, sérieuse, tout simplement sérieuse.
— Torista et sérieux, dans le fond c’est pareil, non ?
— Pas tout à fait...
— Vous chicanez ?
— Sans doute...
Le texte militant « Madeleine 2008 sera torista… » est à lire absolument sur le site de la Peña Escalier 6, à la rubrique « L’humeur de la Peña ».
Image Des madeleines nature, OK, mais des madeleines toristas, il peut faire ça, Fauchon ? © Fauchon, à Paris, place de la Madeleine !