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26 mars 2013

Antoine d’Agata


Écoutez pour voir… D’Agata, c’est différent. D’Agata ne peut laisser indifférent. Et pour provoquer, j’aurais tendance à penser que d’Agata, dans son genre, ce serait Nan Goldin avec une énorme dose de talent en plus… Blasphème ? Peut-être. M’en moque.

En tout cas, d’Agata est là, et bien là. Et c’est par là…


>>> Exposition « Anticorps. Antoine d’Agata », jusqu’au 14 avril 2013, au Bal, Paris 18e.

09 mars 2013

René Pons sur France Culture


Jeudi 7 mars, René Pons était l’invité de l’émission d’Alain Veinstein « Du jour au lendemain » pour évoquer, entre autres choses, ses deux derniers ouvrages : Une question noire (Atelier Baie, 2012) et Un an (L’Amourier, 2012).



04 février 2013

C’est à Paris qu’il faut aller


Paris… C’est à Paris qu’il faut aller pour se rincer l’œil. Ça tombe bien, question toros c’est la période creuse ; le moment est donc idéal. Actuellement, trois expositions méritent un voyage à la capitale.

On commence par la Maison européenne de la photographie (4e), qui consacre une rétrospective au New-Yorkais Joel Meyerowitz, street photographer qui sévit en couleur.

Antoine d’Agata, le sulfureux et talentueux photographe marseillais de l’agence Magnum, est quant à lui exposé dans les sous-sols du BAL (18e), non loin de la place Clichy.

Enfin, Klavdij Sluban, bien Français comme son nom l’indique, est présent à la galerie La Petite Poule noire (11e) avec une cinquantaine de photographies autour de la mer Noire. Klavdij, que vous pouvez écouter, sur France Inter, dans l’émission Regardez voir ! dont il était l’invité le samedi 2 février dernier.

Enjoy.



Photographie Klavdij Sluban

24 novembre 2012

Une question noire


Céline disait que pour écrire il faut être capable de mettre sa peau sur la table, qu’il y a toujours un prix à payer. 
C’est ce à quoi j’ai songé en refermant Une question noire… Cet essai dans lequel René Pons s’interroge sur son amour de la corrida. 
Je vous imagine dubitatifs. Non… René Pons, dans cette cinquantaine de pages, ne vous donne pas les bonnes raisons d’aimer la corrida comme l'on vous donnerait les bonnes raisons d’acheter une lessive. 
René Pons s’est regardé dans le miroir, sans faire l’économie des aspects qui fâchent, sans faire l’économie du fond. 
La plume de René Pons court, limpide, fluide, et n'évite pas la question, à mon sens essentielle et à laquelle tout aficionado devrait avoir la lucidité de se confronter : la corrida est cruelle, violente et noire…
Sa peau sur la table, je vous dis…

« Ses adversaires trouvent la corrida cruelle et ils n’ont pas tort, puisque le mot cruauté est issu, l’étymologie nous le dit, d’une racine exprimant les notions de “chair crue, saignante” et de sang répandu. »
« La corrida, joyeuse et lumineuse pour la plupart de ses adeptes, se situe, pour moi, plutôt du côté de l’ombre. Derrière tant d’éclats c’est plutôt une nuit qui commence. » 

René Pons s’interroge beaucoup sur cette noirceur et sur bien d’autres aspects de sa passion taurine, sans jamais réellement parvenir à trouver les réponses à ses propres contradictions, les nôtres. C’est lucide, pertinent et remarquablement édité par l’Atelier Baie, comme toujours j’allais dire. Et c’est à lire absolument. 

Vous pouvez commander Une question noire directement chez l'éditeur, et écouter René Pons sur France Culture dans l'émission « Du jour au lendemain » d'Alain Veinstein :



10 novembre 2012

Caubère sur Inter


Philippe Caubère sur France Inter, invité de l'émission « Le grand entretien » de François Busnel.


19 octobre 2012

Corrida historique et relaxante


Joël Jacobi nous écrit pour nous dire qu’il serait honoré de voir la page du site de France 3 consacrée à la corrida du 16 septembre à Nîmes (et à l'émission qui s'en suit) référencée sur Campos y Ruedos. 
Franchement, c’est plutôt Campos qui se trouve honoré qu’un média d’audience nationale se préoccupe de se faire annoncer sur un site aussi intimiste que le nôtre.
Vous aurez compris qu’il s’agit d’une rétrospective de la corrida nîmoise de José Tomás, qui n’a pas fini de faire couler de l’encre et d'être, sans doute, l'objet d'un nombre incalculable de publications à venir, plus ou moins opportunistes — il n’y a pas que les restaurateurs et les hôteliers nîmois qui se frottent les mains…

Voici donc le lien de l'émission de Joël Jacobi sur France 3 Aquitaine.

Hasard de l’histoire. Toujours à propos de cette corrida, je suis tombé sur un truc totalement surréaliste. Un aficionado, qui n’a pu se rendre aux arènes, a écouté la retransmission sur France Bleu Gard Lozère. Il m’arrive de m’y amuser et je sais d'expérience que l’exercice est souvent cocasse. Écouter entre les ondes peut être une expérience parfois hilarante. 
Mais là on touche vraiment au sublime. Le blog qui rend compte de cette retransmission s’appelle La Montera qui pleure… En l’occurrence, il y a de quoi pleurer de rire. 
Je vous renvoie donc au post complet et ne peut m’empêcher de reprendre ici ce qui aurait été dit à la radio ce jour-là. J’emploie le conditionnel mais, en cas de doute trop insoutenable ou de contestation virulente de la part des auteurs des commentaires, il doit être possible de vérifier, car on n’imagine pas que ce moment d’histoire soit déjà passé à la moulinette des archives radiophoniques :

« Au 1er : “Deux oreilles c'est trop.” 
Au 2e : “C'est une faena à une oreille dans une arène de première catégorie, mais là c'est spécial, alors deux c'est normal.” 
Au 3e : “Même s'il n'y a eu aucun toro de triomphe…” (On en est déjà à six oreilles.)
Au 4e : “Qu'est-ce qu'ils demandent là, l'indulto ? Non, il ne faut pas.” “Il attend que le président indulte, [l'indulto tombe] mais il le voulait Tomás, il y a des gens qui vont rouspéter.” 
Au 5e : “Le toro est d'une race incertaine.” “Il se passe grand-chose et même quand le toro ne permet rien, José Tomás est là.” “Une oreille ça suffit, ça flotte les assesseurs, le président ne veut pas, deuxième oreille ça enlève tout.” 
Au 6e : “Il a manqué un grand toro pour cette matinée, si on veut chercher la petite bête.” “On a vécu un grand moment, mais pas un sommet, une corrida relaxante.” » 

Ouf ! Une corrida relaxante… Là, j’en reste sur le cul. Sauf à déplacer les arènes de Nîmes entre La Junquera et Figueras, j’avoue avoir du mal à saisir le concept. Mais pourquoi pas… ici tout est possible. Pour vraiment mourir de rire, il serait sans aucun doute pertinemment complémentaire de comparer les commentaires faits en direct avec ce qu’ils ont pu en dire ou en écrire le lendemain ou le surlendemain. Sûr que ce serait mortel. Mais là ce serait du vice.

14 septembre 2012

J'irai marcher sur l'eau avec vous


Nous vivons à Nîchmes une période, comment dire ? Troublée ? Non, délirante, totalement délirante. 
Faut voir ça. C'est fou. Il faut absolument en rajouter, dans tous les sens, des couches et des couches.
Il y en a certains j'ai l'impression que ça les rend encore plus dingues que le mistral.
Mais il faut être sur place pour vraiment toucher du doigt l’ampleur du phénomène.
Mon charcutier, qui s'y est pris trop tard, est au bord de la crise de nerfs. Mon poissonnier exhibe fièrement ses deux sésames. Je crois qu’il préférerait se faire braquer la caisse que ses places. Et mon poissonnier, en faisant vraiment les fonds de tiroirs, s'il a vu dix corridas dans sa vie…

Il y a chez nous trois sortes de types. 
D’abord il y a ceux qui ont leur place et puis il y a les autres. Ça fait deux. 
Et puis il y a le troisième type, celui qui connaît un type qui en connaît un autre qui a un ami à la mairie qui peut avoir des places… trois jours avant le « truc ». 
Et puis il y a moi, qui ne devait pas y aller et qui pourtant va y aller. Ben ouais. 

Et pourtant je ne connais aucun type qui en connaît un autre qui a un ami à la mairie. Moi je ne connais personne. Moi c’est une femme, juste une femme. Vraie de vraie. 
Le jeudi 13 septembre, une femme m’envoie un SMS : « J’ai une place pour José Tomás. Ça t’intéresse ? Bises. » Et en plus elle m’embrasse. Le truc totalement improbable. 
Vous, ça vous émeut peut-être pas, mais vu d’ici, je vous assure que c’est de la science-fiction. 
Une femme vous propose une place, numérotée, pour le solo de José Tomás trois jours avant la course et vous embrasse. C’est de la science-fiction. 
Je joue au loto, ce soir ! Grattage ET tirage. 

Alors, pour le coup, c’eût été indécent de dire non, obscène même. 
Un peu comme les chiffonniers d’Emmaüs qui refusent de faire bouffer les pauvres sous prétexte que le fric vient de la tauromachie. Donc j’accepte, forcément.

Vous devez me trouver excessif. C’est que vous n’imaginez pas l’ambiance. Il faut y être je vous dis. On annonce même des stars.
La radio locale s’en fait l’écho, l'annonce, le claironne, le répète à satiété et s’en gargarise. On informe le peuple. 
Rendez-vous compte : Thierry Ardisson, oui, Thierry Ardisson sera là, et, en dernière minute, vous savez qui ? Non ? Eddy Mitchell. Thierry Ardisson et Eddy Mitchell dans les arènes, en même temps. Même moi qui n'écoute pas la radio je l'ai entendu à la radio.
Ils feraient ressusciter Yves Mourousi que ça n'étonnerait personne. 
Ça y est ? Vous réalisez un peu ? Il paraît même que les hôtels sont complets à 150 km à la ronde — 150 km d’hôtels complets, en temps de crise, avec Eddy Mitchell, Ardisson et le fantôme de Mourousi…

Et moi, comme un con que je suis, je ne me suis même pas préoccupé d’acheter une place. Et trois jours avant, une femme, oui, une femme me donne accès au « truc ». Franchement, je ne pouvais pas dire non. 
Alors je me rends, et je la joue à fond. Je rattrape le retard. 

Je me jette sur Booking.com et je cherche un hôtel. Bon, pas à Nîmes évidemment, mais à 160 km minimum, histoire de bien être dans le trip. Un truc à la Kerouac même, soyons fous.

— Chérie ! Samedi soir on dort à l’hôtel ! Je te paye le voyage. Au moins, pff… 160 km.

Et là, déception… Les hôtels ne sont pas pleins, ni à Arles, ni à Avignon, ni à Montpellier. Il reste des chambres partout.
Trente bornes. Si je dis à ma femme que je l’amène en voyage à Arles, c’est sûr, elle va me faire la gueule. 
Pourtant, le mec de la radio il a bien dit que les hôtels étaient pleins à 150 km à la ronde. Bizarre.
D’un autre côté, ça m’évitera de conduire bourré. Je crois que c’est mieux.

18 février 2012

Citation (II)


« Est-ce que j’ai l’air d’un sadique ? Croyez-moi, la corrida n’est pas un combat ! C’est, éventuellement, un combat de l’esprit… » Simon Casas, producteur d'art (Europe 1, lundi 16 janvier 2012)




14 novembre 2011

L'Oreille d'or selon Manon


C'est Juan Pelegrín qui a publié ça aujourd'hui sur son blog. Je l'ai sans doute traduit de façon médiocre mais assez fidèlement pour vous faire dresser l'oreille, je pense.

« Manzanares s'est vu attribuer l'Oreille d'or de Radio Nacional de España.

Samedi, je suis tombé par hasard sur un morceau de son interview sur Tendido Cero. Je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce qu'il a pu dire. Rien.

Logiquement, lui non plus ne sera pas intéressé par ce que je peux dire.

À un moment, dans cette interview, il a assuré que le G10 se battait "pour l'intégrité". Je vous jure que j'ai fait un bond dans le sofa en pensant qu'à la fin il allait dire "du toro"Non. Il a dit "du torero". Mais, évidemment, en entendant "intégrité" je me suis réveillé…

J'assume le fait d'être un aficionado épouvantable (si je le suis à un grade quelconque) mais suivre la voie que nous montrent le promu et beaucoup d'autres vedettes me semble annoncer le suicide de la Fiesta. Pour l'heure cela a déjà provoqué la mort de quelques encastes.  

Je préfère, pour la survie de tout ça, voir gagner le 20N, un parti antitaurin, plutôt que de distribuer dans les écoles les temporadas complètes du G10. 
J'insiste, je suis un aficionado épouvantable.

Non, je pense qu'il n'y a pas de retour en arrière possible. »

18 septembre 2011

Du mou sur du dur


Cette année, j’ai décidé de ne pas aller voir José Tomás malgré l’admiration que j’ai pour lui. Lubie personnelle. Pas envie, pour diverses raisons. Cette année, j’ai envie de sauvagerie, de violence, de brutalité, d’autre chose, de marginalité, de coins paumés.
Résultat des courses : moins de 15 au compteur.
Mais comme j’adore Tomás, ce dimanche 18 septembre je branche la radio.
Il faut que je vous fasse une confidence. J’adore écouter les corridas entre les ondes sur France Bleu Gard Lozère. Écouter entre les ondes comme on lit entre les lignes. Je suis toujours étonné des sourires et des éclats de rires que ça peut me procurer.

Donc, aujourd’hui, journée, ou plutôt matinée importante avec José Tomás.

Premier toro (confirmation de Dufau), premiers commentaires, à froid. C’est toujours difficile les premiers commentaires à froid.
— Ah, le toro a glissé...
En "arrière-son", on entend que ça commence à protester. Palmas de tango comme à Madrid. Paul Coulomb (agaçé) :
— Le toro a glissé.
On entend bien la claque dans les gradins maintenant.
— Ah ! Y a toujours des gens à cran !
On le sent très énervé le Coulomb, très disposé à vite s'agacer et vitupérer contre une partie de ce public de merde qui fait rien qu’à ne pas aimer Casas, son idole, son boss, paraît-il.
Son complice, YL, semble plus lucide, moins impliqué :
— Il faut le changer ce toro ! Vite ! Il ne tient pas.
— Oui ! Il faut le changer très vite ! Ce n’est pas assez vite, ça ! Allez M. Valade !, s'emporte Coulomb.
Vous remarquerez, en trois demi-secondes, le retournement de veste impressionnant. S’adapter à la situation, aux circonstances. Pas évident. C’est un métier, un état d’esprit. Ensuite, nous avons droit à une analyse scientifico-philosophique sur la présence perturbatrice de sciure en piste. Car cette nuit la pluie est tombée. Alors ils ont mis de la sciure. Mais trop visiblement. Et ça perturbe les toros qui glissent. Moi, je serais le préposé à la sciure, je serais, à cet instant précis, dans mes petits souliers. À quoi ça tient tout ça... Un sac de plus, un sac de moins, et c’est la merde... Et ça tombe le jour de José Tomás ! Etait-il conscient de ça le type qui a étalé la sciure ? On se le demande ; on ne saura jamais. Mystère dans le sillage de José Tomás... C’est dingue à quoi ça tient, tout de même. Donc, le toro aurait glissé dans la sciure. Putain de sciure ! Indignez-vous contre la sciure qui fait glisser les toros !
Et il glisse tellement, le toro, qu’on finit par le changer.
— C’est quoi, Paul, le sobrero ?, s'enquiert YL.
— Aucune idée, on nous a pas donné le petit papier. Je sais pas. Ça doit être un Jandilla aussi. (Bonjour l’info sur le service public...) Ah, voilà le panneau. Non, c’est pas un Jandilla, c’est un Palardé (sic).
— Bon, ça crie. Sans doute pour les parapluies.
— Voilà le toro. Il entre, lentement, petit.
Là, l’auditeur est troublé. Même plus besoin d’écouter entre les ondes. On se dit que ça doit craindre. Quelques instants plus tard :
— C’est vrai que la piste pour les toros elle va les gêner. C’est du mou sur du dur...
Du mou sur du dur : nouveau concept.
— C’est très très meuble. La piste est très très meuble par moment.
Je pense qu’il voulait dire "par endroits", à moins qu’elle ne soit meuble de manière éphémère. Ensuite, on apprend que le picador dans la sciure ne pique pas.
— Le toro ne tient pas sur ses pattes.
— Eh non ! Il ne peut pas. Ça glisse !
Tercio de banderilles. Sifflets en "arrière-son". On suppute que le toro a trébuché.
— Je ne comprends pas le banderillo (re-sic) !, s'exclame Coulomb.
Le toro non plus, sans doute, ne le comprend pas... Putain de sciure, putain de pluie, putain de banderillero. Plus besoin d’écouter entre les ondes : le toro écarte les jambes pour tenir debout ; la faena va être brève. C’est du Dubout ! C’est dur le mou sur du dur !

Quelques instants plus tard arrive José Tomás. Là, on les sent emmerdés. C’est bon la faena. Évidemment c’est bon, c’est Tomás, donc c’est bon. Mais on sent bien que ce n’est pas génial non plus. Donc on les devine ennuyés. Subitement l'entre les ondes se brouille. Tomás tue. Ils sont vraiment ennuyés. Une oreille, oui une oreille, peut-être deux si le public le veut. Ils ne savent pas jusqu’où ce public peut être démagogique. Ils ne parviennent pas à deviner la suite. Ils osent quand même avancer que ce n’était pas un grand moment, alors, bon, une oreille ce sera bien. Il faut bien dire quelque chose. Mais le public (très con à Nîmes, il faut bien le dire) en veut et en obtient deux (c’est pas difficile ici). Et là, retournement de veste et éloges à gogo tues pendant la faena mais déballées après l’octroi des deux oreilles.
Gliiiiing. SMS sur le Iphone. C’est mon frangin : "2 oreilles, petite forme, pas de profondeur."
Deuxième toro de Tomás, deuxième SMS du frangin : "Toro faible, faena à mi-hauteur, rien d’exceptionnel."
À la radio, c’est la deuxième oreille qui est annoncée : la Porte des consuls.
Coulomb fulmine déjà après ceux qui vont trouver ça excessif, toutes ces oreilles.
Argument suprême : "Il a fait le bonheur de nombreux commerçants ici."

Je vous le dis. C’est dur du mou sur du dur.

25 juin 2010

Fini de rire


Eh bien si, on y revient, sur la censure. C'est comme en politique. Y'a que les c... qui ne changent pas d'avis. Bon, et puis là ce n'est pas vraiment comme en politique, c'est un vrai changement d'avis, pas un retournement de veste. En fait, c'est juste que la chronique de François Morel de ce matin a été particulièrement pertinente. François Morel qui, pour les Nîmois qui nous lisent, fait partie de la programmation du Théâtre de Nîmes pour la saison qui s'annonce. Donc nous y reviendrons peut-être, ou pas, on ne sait pas. En fonction de nos humeurs...

23 juin 2010

Pour en finir avec la censure


Chose promise chose due, la dernière chronique de Guillon... Après, on n'y revient plus...

Censure : ça continue !


Info de dernière minute ! Ça vient de tomber : l'humoriste Didier Porte licencié de France-Inter...
Pendant ce temps, Christine Boutin continue à réfléchir et l'autre dont j'ai oublié le nom continue à fumer ses cigares.
Vive la France !

Censuré


Le pouvoir rend mou du gland, c'est un fait. Et il n'y a pas besoin pour s'en convaincre de remonter jusqu'à Alain et ses "propos sur les pouvoirs".
Plus près de nous, c'est Pierre Dupuy, ancien directeur de la revue Toros qui s'était laissé aller à écrire au sujet d'un membre de l'ANDA passé au service d'une grande mairie du Sud-Est en qualité de Président de la CTEM : "Il n'y a pas pire que le loup qui vient manger à la gamelle du chien."
Je rassure mes ex-amis de l'ANDA (enfin, toujours mes amis mais plus de l'ANDA) le théorème s'est vérifié ensuite lorsque ce fut au tour d'un ancien de la revue Toros d'emboîter le pas à l'ancien de l'ANDA. Je vous le dis, le pouvoir, ou dans ce dernier cas, l'illusion du pouvoir, ramolli.
Encore plus étonnant, car à un tout autre niveau, le cas de Philippe Val, fondateur de Charlie Hebdo, devenu ensuite directeur de France Inter, par la grâce, dit-on, de Karlita. Aujourd'hui, Val s'apprête, semble-t-il, à censurer, certes en douceur (c'est pire !), le chroniqueur Stéphane Guillon.
Peut-être faut-il voir un lien de cause à effet entre cette douceur hypocrite et la mollesse du gland.
Ce ne sera pas la première fois sur le service public. Je me souviens, autres temps, autre pouvoir, mais même mœurs, de la censure de Claude Villers et de son équipe entière.
Je vous le dis, le pouvoir rend mou du gland.
On aime ou pas Guillon mais à Camposyruedos nous aimons surtout la liberté de ton, vous l'aurez remarqué.
Alors, en guise de clin d'œil à un Guillon censuré, nous vous offrons ici son avant-dernière chronique sur les ondes du service public. Et si la censure se confirme, nous la complèterons par sa dernière. Ça vous fera un collector !

. . . . . . . . . . . . . . . .

Bliiiiiiing ! A peine trois minutes après avoir mis ce post en ligne, l'information est tombée sur mon Iphone : "Urgent - France Inter, Jean-Luc Hees annonce le départ de Stéphane Guillon." Bon, ben demain je vous balance sa dernière chronique. Ça vous fera un collector...

19 juillet 2009

Le toro chauve


Nous n'étions pas à Mont-de-Marsan le 18 juillet 2009. Enfin, si nous y étions, par le biais d’une étrange procuration radiophonique. Dans certains médias quelques imposteurs commentent par le biais, pourtant trompeur, de la télévision, tout en se gardant bien de préciser les conditions de ce faux direct. Un peu comme une vraie fausse interview de Fidel Castro. A Camposyruedos nous allons dorénavant vous proposer mille fois plus puissant,: la reseña via la radio. Dans ces cas là il faut être capable d’écouter entre les ondes. Vous allez voir, ça n’a rien de sorcier. Morceaux choisis. Rien n'est inventé, tout est véridique. Nous sommes au 3ème toro, pour José María Manzanares – Elevage Victoriano del Río.

- Regardez, cher Pierre, comme le toro s'est économisé au cheval pour ensuite galoper avec classe dans la muleta du matador. C'est un toro moderne ! L’enthousiasme du speaker n’est pas feint.
- Oui André, ce toro a un galop joyeux. Dès que j’ai trois minutes je me penche sur la très taurine notion de galop joyeux. Mais rien ne vous empêche d’y réfléchir avant nous.
- Regardez, on dirait qu'il joue, on dirait qu'il joue à courir après la muleta.
Quelques instants plus tard, mais sur le ton de la contrariété :
- Le toro se retourne avec vivacité (NDLR : quelle idée de se retourner avec vivacité !) Manzanares n'est pas au top.
- Non, la mayonnaise ne prend pas.
- Manzanares hoche la tête et semble dire que la situation n'est pas claire. Il est un peu dubitatif. Un petit désaccord s'installe entre Manzanares et le toro
...
- C'est le toro moderne. Il ne faut pas le brusquer… Notez bien, Victoriano il possède aussi quelques sementales avec de la caste. Alors quand ça baisse trop, hop, on rajoute un peu de caste... C’est le toro à la carte. (NDRL : faut-il entendre par là que le toro moderne est decasté ?)

- Le toro trébuche. Aah !! Il trébuche car il y a eu un peu de brusquerie de la part de Manzanares... Le toro moderne, il faut l'accompagner, il ne faut pas le brusquer.
- C'est fini André.
- Oui, c'est fini Pierre, ils ne se sont pas entendus... Ah ben tu m'as fait tomber ! Et bien je ne joue plus...

Le toro ne joue plus... trop brusqué par "notre cher Manzanita" le toro.

Et le toro chauve ? Il se coiffe toujours de la même façon, toujours. C'est bien connu.

26 juin 2009

Oui mais Non


Pas bien sec en sortant de la douche. Une brosse à dent collée sous la molaire droite, une tartine beurrée sous la gauche, un café con leche au milieu, la journée ne commence jamais sans le 7/9 de Nicolas Demorand, France Inter. C'est ainsi.
Moi, je suis pas du matin. Le matin, faut rien me demander, le matin, faut pas faire chier. C'est comme ça.
Et puis, vers 8h45, ce matin-là, y'a eu Thomas Legrand, le chroniqueur politique de l'émission. J'aime bien ce qu'il dit, Thomas Legrand. Et ce matin-ci, il disait ça : « … alors, la Gauche et la Droite, c'est un peu comme le toro et le toréador... [Houlaaaaaaaa !] Le toréador agite sa cape rouge, ce qui a le don d'énerver le toro, qui , du coup, charge sur l'étoffe. »
Et tè, pardi...
« … Le toréador profite de la naïveté du toro et le fait tourner en bourrique, en l'obligeant à revenir à la charge bêtement, et à foncer inutilement sur la cape.. »
Arrête !...
« Un peu comme la gauche fonce dans l'étoffe écarlate offerte de notre bien-aimé président, sans jamais penser à foncer sur la vraie cible : celle qui est aux commandes de la cape... »
Mais qu'ils sont cons, ces bestiaux !!!!
« … Au fond, le jour où l'animal comprendra que ce n'est pas sur la muleta qu'il faut charger, mais bien sur la personne qui se trouve au bout, les toréadors ne se risqueront plus à jouer avec les bêtes à cornes, et les toros, eux, paisseront tranquillement dans leurs prés… »
Aieeeeeeeeeee !!!!

Alors, oui d'accord, mais en fait, non ! Ça, c'est bon pour toutes les gauches et droites du monde aussi stupides soient-elles, cher Thomas, mais pour les toros, c'est différent. Sans ces 20 petites minutes de fureur et de fracas, au coeur d'un ruedo spécifiquement dévoué à sa cause, le toro bravo n'existerait pas, car le problème de ce bel animal, c'est qu'il ne sait rien faire d'autre qu'exprimer sa sauvagerie en fonçant notamment dans les "draps rouges". La bidoche, bien moins qu'un charolais, les travaux des champs, je doute que même les laboureurs thaïlandais ne craquent pas d'avantage pour un bon vieux John Deere !!! Alors quoi ?… Hein ? Et ben oui, la bagarre, les coups de tronche, le pet, le fight, le patac, la sanquette, la corrida, quoi ! Sans ça, même plus la peine de le chercher dans les prés andalous, car non, cher Thomas Legrand, on n'élève pas les toros de combat pour qu'ils tapent des belotes, en attendant de se faire prendre en photo par le premier avatar de Yannick Olivier venu !

N'en doutez plus, m'sieurs dames, un des grands paradoxes de la corrida de toros, c'est finalement que, plus on tue des toros dans l'arène, avec tout le dégoût que cela provoque chez les gentils antis et autres Mary Poppins de la pensée, plus on les sauve…

Cette satané corrida est un commerce qui fait bouffer bien du monde... y compris et surtout, les toros !
El Batacazo

27 septembre 2008

Falseta


Le Net est une chose curieuse tout de même. Il faut dire qu’on a parfois du mal à se convaincre que le côté obscur de la chose ne l’emporte pas sur la lumière. On est même souvent persuadé que l’anonymat que confère le système est bien plus propice aux perversions en tous genres qu’au bénéfice que nous pouvons tirer de la toile. Ce n’est pas pour autant, surtout ici, que nous allons vous conseiller de jeter le bébé avec l’eau du bain. L’anonymat sur les blogs et forums fait partie du jeu. Il en fait partie ici, chez nous, mais aussi ailleurs, chez les grands médias. Et je trouve que dans une niche comme la nôtre les choses sont toujours restées dans des mesures plutôt convenables. Elles peuvent même déboucher sur des avènements assez sympathiques. Tenez, prenez le cas de notre ami Bruno. Reprenez Camposyruedos il y a six ou dix mois. Eh bien Bruno n’existait pas, ni ici ni ailleurs. Aujourd’hui Bruno est devenu un des commentateurs récurrents et incontournables de Cyr. Et, je n’ai pas peur de le dire, Bruno touche parfois au génial ! Bon, pas toujours non plus. Mais aujourd’hui Bruno existe, virtuellement, mais il existe. Et personne n’aurait l’indélicatesse de venir lui dérober son pseudo. Ça fait partie du jeu. Parmi nos « posteurs » de commentaires il en est un bien plus ancien que Bruno et dont je ne saurais dire depuis quand il suit nos pérégrinations. Je me souviens simplement d’un accrochage avec lui sur Joaquín Sabina, qui en avait balancé une grosse il faut dire... Mais chuuut ! Le différent ayant eu pour épicentre un certain torero de Galapagar, nous n’allons pas prendre le risque, en plein week-end, de réveiller les psychotiques du clavier. Ce commentateur habitué du blog, sans doute le plus pertinent, s’est lui aussi créé un avatar, récurent et incontournable : Ludo.
Sauf que Ludo a franchi le cap et créé son Pinchos del Ciego. Un Ludo dont vous pourrez même prendre plus concrètement la mesure de ce qu’il peut être dans la vraie vie puisqu’il anime tous les lundis soir de 21 heures à 22 heures une émission radio.
Comme il le dit lui-même : le ciego a ouvert une annexe flamenca, comme une fontaine blanche dans la grande nébuleuse des ondes radiophoniques. C'est sur Radio Campus Bordeaux et l'enseigne clame : "Falseta" http://www.bordeaux.radio-campus.org/Programmation/Stream.aspx.

Comme souvent, la photo qui illustre ce post n’a aucun lien avec celui-ci. Simplement, j’ai été ravi de remettre la main sur ce fichier que je croyais disparu à jamais dans le crash d’un vieux PC… Et puis je n'avais rien de Morante à portée de clic. A lundi soir Ludo !

12 septembre 2008

El Albero


Nous vous proposons une traduction de l’interview de Joaquín Moreno de Silva, donnée au lendemain de sa novillada lidiée à Las Ventas, sur la Cope* le 8 septembre 2008.

Cope.es TorosNous avons travaillé à partir de la version web de l’antenne. Outre les nombreuses rubriques d’information générale, la catégorie toros, aisément accessible, offre un large éventail d’émissions thématiques, comme Popular TV permettant de suivre des encierros. C’est le journaliste Rafael Cabrera qui s'entretient avec Joaquín Moreno de Silva dans l’émission hebdomadaire d’actualité taurine : El Albero (l’extrait est compris sur la bande son entre 34,38 mn et 39,55 mn).

Curioso N°8 Novillo de Moreno de SilvaRafael Cabrera s’enquiert tout d’abord de la santé d’un becerro de Joaquín Moreno de Silva que l’émission a décidé de parrainer. 'Palmeñito' (c’est son nom) se porte comme un charme ; il grandit, prend du volume et des forces. L’éleveur indique que son régime alimentaire a été modifié pour lui permettre de développer des cornes de qualité et d’acquérir de la vigueur. Il mange désormais davantage d’herbe et peu de pienso. Cette méthode évite d’élever des toros « que se atocinan », autrement dit, « qui font du lard ». Il s’en suit quelques considérations météorologiques... Par une transition habile, le journaliste oriente la discussion sur la course de Madrid.

Rafael Cabrera Et donc, cher Joaquín, un des frères aînés de 'Palmeñito' est sorti à Las Ventas dimanche. Le sixième, un cárdeno du nom de 'Horquito' pesant 535 kg, bien bâti, dans le type de la maison, au trapío remarquable. C’était un véritable toro ?
Joaquín Moreno de Silva Oui, bien sûr, à cette période de l’année il ne leur manque que deux ou trois mois pour être de vrais toros. Ce fut une grande satisfaction de les voir entrer dans cette arène. Pour qu’un novillo soit applaudi à Madrid, cela demande beaucoup de travail. Surtout applaudi dès sa sortie du toril.
Mais il y avait vraiment de quoi applaudir. Ce genre d’animal rentre normalement comme toro dans une arène de 1° catégorie.
Pour prétendre venir à Madrid il faut avoir une présentation irréprochable sinon il vaut mieux rester chez soi.
Ce fut l’un des plus intéressants novillos de l’après-midi, dommage qu’il soit tombé sur un Valentín Mingo, épuisé, qui affrontait là son cinquième adversaire. Le novillero a conclu rapidement mais s’il avait eu les ressources pour tenir l’animal dans la muleta en baissant la main, le toro aurait chargé avec noblesse.Oui, il avait beaucoup de classe et baissait vraiment la tête. Ce comportement est caractéristique de l’encaste saltillo. C’est, avec le premier, celui que j’ai préféré. J’ai aussi apprécié l’attitude du quatrième et la tenue d’ensemble de la novillada qui a montré énormément de caste. J’ai eu la grande satisfaction d’entendre à quatre reprises le tendido 7 me féliciter. Puisqu’il faut assumer en toutes circonstances ! Lorsque le public est mécontent, il me malmène, m’invective. Cette fois évidemment, je suis particulièrement enchanté et extrêmement heureux de cette novillada.
Au cheval on a essentiellement remarqué leur mansedumbre. A la décharge des novillos, on peut dire que les picadors leur ont réservé un véritable traitement de faveur. Aucune course n’a été châtiée de la sorte pendant toute la San Isidro, que dis-je, lors de toute la temporada madrilène. Certains novillos ont marqué le coup mais ils ont récupéré rapidement et tenu la distance. Ils sont arrivés jusqu’à la faena avec leurs capacités intactes et de la caste. Logiquement, si on ne le cadre pas correctement dès le départ, le toro encasté apprend vite.
C’est certain, ils apprennent très vite. Il est heureux que cinq des six novillos aient reçu une première pique correctement placée, les autres impacts sont tombés sur les épaules, suivis d’interminables puyazos qui n’ont rien arrangé. Évidemment certains novillos ont marqué le coup mais malgré tout, par la suite, la race et la caste ont repris le dessus. Quatre de mes novillos sont morts au centre et tous, bouche close. C’est ce qui ajoute à ma satisfaction.
Tout ça, alors que certains d’entre eux dégoulinaient de sang, une flaque à chaque sabot, il faut bien le dire.Ils ont ramassé comme on ramasse rarement ! Du point de vue ganadero, si les novillos sont piqués à mort mais qu’ils arrivent à montrer leur race et font preuve de caste, alors on est sur le bon chemin. Il faut persévérer.
On m’a dit que des organisateurs français ont déjà pris contact avec toi pour la prochaine temporada.En effet, une arène française souhaite présenter une de mes novilladas l’an prochain. Je sais que certaines fines bouches n’ont guère goûté le spectacle car ils ne supportent pas ce genre de course. Mais tous ceux qui sont aficionados et qui aiment la tauromachie y ont trouvé leur compte. Les Saltillos sont difficiles et exigeants. La preuve : les Victorino, les Ana Romero, les Escolar et quelques autres... Souvent se présentent devant eux des hommes, certes méritants mais peu aguerris, alors qu’il faudrait être sûr, ferme et confirmé. C’est dommage car c’est devant ce type d’encaste que se révèle la véritable valeur des hommes. Les toreros le savent bien.
C’est tout à fait ça. Encore une fois, José Joaquín, félicitations pour le résultat de ta novillada qui a tenu en haleine les aficionados tout l’après-midi. Au point que même les touristes étrangers n’ont pas quitté leurs sièges avant la fin, ce qui en dit long sur l’émotion que l’on a pu vivre. Espérons que les novilladas continueront à sortir comme celle de cet après-midi et espérons aussi que 'Palmeñito' ressemblera un jour à ses frères.
Que Dieu t’entende et qu’il ressemble au numéro 8 !
Et bien, merci et bonsoir.Un abrazo, Rafael, à toi et à tous tes auditeurs.

Ce post complète celui de Solysombra ¡Casta! ¡Casta! ¡Casta!.
Traduction de JotaC & photo de Juan Pelegrín, Las Ventas.

* Cope (Cadena de Ondas Populares Españolas) est l’une des principales chaînes appartenant au groupe Radio Popular S.A.

16 octobre 2007

¡Enhorabuena Adolfo!


Effectivement, comme l’annonce Yannick, Adolfo Rodríguez Montesinos est le nouveau patron de la section taurine de RNE. A Camposyruedos nous sommes ravis, d’abord parce qu'Adolfo est un ami, mais ensuite et surtout car il s’agit d’un véritable amoureux et connaisseur du campo bravo et en particulier de l’encaste Santa Coloma. C’est donc avec le plus grand intérêt que nous suivrons son labeur sur Radio Nacional de España, surtout si la vitrine Internet de l’émission est à la hauteur des compétences et de la richesse du bonhomme. Nous vous tiendrons évidemment informés des choses à venir. ¡Enhorabuena Adolfo!

Ci-dessous, Adolfo Rodríguez en discussion avec Víctor Huertas, un autre ganadero de l'Asociación.

Adolfo Rodríguez Montesinos remplace Fernando Fernández Román

Nos amis d'outre-monts ont bien de la chance : Adolfo Rodríguez Montesinos remplace Fernando Fernández Román à la direction de l'unique programme radiophonique espagnol consacré à la Fiesta.

Une très bonne nouvelle pour les auditeurs espagnols, tant le personnage est digne d'éloges et de confiance. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, il s'agit d'un grand aficionado, vétérinaire et ganadero, plume d'aigle de l'ANDA et dont les ouvrages sont autant de bibles indispensables.

La photographie ci-dessus, prise par François Bruschet en 2005, nous montre Carlos Escolar 'Frascuelo' toréant al natural une vachette de l'éleveur à l'occasion d'un tentadero.

Merci Javier pour l'information.