19 octobre 2012

Corrida historique et relaxante


Joël Jacobi nous écrit pour nous dire qu’il serait honoré de voir la page du site de France 3 consacrée à la corrida du 16 septembre à Nîmes (et à l'émission qui s'en suit) référencée sur Campos y Ruedos. 
Franchement, c’est plutôt Campos qui se trouve honoré qu’un média d’audience nationale se préoccupe de se faire annoncer sur un site aussi intimiste que le nôtre.
Vous aurez compris qu’il s’agit d’une rétrospective de la corrida nîmoise de José Tomás, qui n’a pas fini de faire couler de l’encre et d'être, sans doute, l'objet d'un nombre incalculable de publications à venir, plus ou moins opportunistes — il n’y a pas que les restaurateurs et les hôteliers nîmois qui se frottent les mains…

Voici donc le lien de l'émission de Joël Jacobi sur France 3 Aquitaine.

Hasard de l’histoire. Toujours à propos de cette corrida, je suis tombé sur un truc totalement surréaliste. Un aficionado, qui n’a pu se rendre aux arènes, a écouté la retransmission sur France Bleu Gard Lozère. Il m’arrive de m’y amuser et je sais d'expérience que l’exercice est souvent cocasse. Écouter entre les ondes peut être une expérience parfois hilarante. 
Mais là on touche vraiment au sublime. Le blog qui rend compte de cette retransmission s’appelle La Montera qui pleure… En l’occurrence, il y a de quoi pleurer de rire. 
Je vous renvoie donc au post complet et ne peut m’empêcher de reprendre ici ce qui aurait été dit à la radio ce jour-là. J’emploie le conditionnel mais, en cas de doute trop insoutenable ou de contestation virulente de la part des auteurs des commentaires, il doit être possible de vérifier, car on n’imagine pas que ce moment d’histoire soit déjà passé à la moulinette des archives radiophoniques :

« Au 1er : “Deux oreilles c'est trop.” 
Au 2e : “C'est une faena à une oreille dans une arène de première catégorie, mais là c'est spécial, alors deux c'est normal.” 
Au 3e : “Même s'il n'y a eu aucun toro de triomphe…” (On en est déjà à six oreilles.)
Au 4e : “Qu'est-ce qu'ils demandent là, l'indulto ? Non, il ne faut pas.” “Il attend que le président indulte, [l'indulto tombe] mais il le voulait Tomás, il y a des gens qui vont rouspéter.” 
Au 5e : “Le toro est d'une race incertaine.” “Il se passe grand-chose et même quand le toro ne permet rien, José Tomás est là.” “Une oreille ça suffit, ça flotte les assesseurs, le président ne veut pas, deuxième oreille ça enlève tout.” 
Au 6e : “Il a manqué un grand toro pour cette matinée, si on veut chercher la petite bête.” “On a vécu un grand moment, mais pas un sommet, une corrida relaxante.” » 

Ouf ! Une corrida relaxante… Là, j’en reste sur le cul. Sauf à déplacer les arènes de Nîmes entre La Junquera et Figueras, j’avoue avoir du mal à saisir le concept. Mais pourquoi pas… ici tout est possible. Pour vraiment mourir de rire, il serait sans aucun doute pertinemment complémentaire de comparer les commentaires faits en direct avec ce qu’ils ont pu en dire ou en écrire le lendemain ou le surlendemain. Sûr que ce serait mortel. Mais là ce serait du vice.