« Hier, j'ai pensé au Chano. Lui court, moi je trottine. Il nous est souvent arrivé de participer aux mêmes entraînements, et il a toujours plusieurs longueurs d'avance. Ce soir, je vais à une course et je n'ai pu m’empêcher de penser que nous allions encore nous y croiser. Je sais maintenant que ce ne sera pas le cas. Nous ne nous croiserons pas. Pas cette fois, mais la prochaine, peut être, en dépit des mauvaises nouvelles. J'espère que nous pourrons fouler à nouveau le même asphalte.
J'espère te revoir devant un toro et entendre à nouveau le Rosco te crier : "Chano, laisse-lui l'avantage !" Parce que tu es de ceux qui peuvent offrir tous les avantages au toro et se tirer des embûches avec brio...
Mucha suerte al Chano. »
Juan 'Manon' Pelegrín, texte & photo