21 août 2010

Bilbao (I)


Légende Taureau de Dolores Aguirre corrigeant un “taurin” venu s'interposer afin d'empêcher le sang de couler.


Si, à compter de demain et ce jusqu'au 29, vous prévoyez d'aller poser votre derrière dans les coques bleu délavé de Vista Alegre — les corridas qu'on y donne sont encore annoncées avec picadors —, vous pourrez agrémenter votre séjour d'une visite, au Guggenheim et en compagnie de contemporains en shorts l'audioguide rivé à l'oreille, de l'exposition Henri Rousseau — vous savez le Douanier. Après avoir arpenté ce temple de l'art envisagé comme une formidable machine à remplir le tiroir-caisse, vous ne devriez pas manquer de faire une halte devant l'impressionnante série abstraite de neuf tableaux (1963) du peintre américain Cy Twombly, ni de vous « recueillir » dans la vaste salle où trônent les grandes et puissantes toiles des Rothko, Motherwell, Still, De Kooning. Et si par malchance vous ressortiez dépité(e) du chaudron bilbaíno, vous aurez la possibilité rare de requinquer corps et âme dans la surprenante piscine avec terrasse sise sur le toit du tout nouveau AlhóndigaBilbao (transformé par Philippe Starck) et ouverte... jusqu'à 23 heures !

Exposition « Henri Rousseau » au Museo Guggenheim de Bilbao jusqu'au 12 septembre 2010, du lundi au dimanche de 10h à 20h (en août).

Image Tableau non présent dans l'exposition de Bilbao, qui compte tout de même quelques beaux specimens de « jungles » /// Henri Rousseau (1844 – 1910), Eclaireurs attaqués par un tigre, 1904 / Huile sur toile, 120,5 x 162 cm / The Barnes Foundation, Merion, Pennsylvanie / Wikipédia A propos du Tigre (la bête), il sera de nouveau « quinzomadaire », un samedi sur deux, le 3 septembre 2010 (n° 13). Si j'évoque ici cet élégant magazine à rayures, c'est parce que j'y ai puisé l'inspiration, à la rubrique Pointes sèches du « noble vieillard facétieux » Walter Lewino (http://walterlewino.unblog.fr/).