16 avril 2010

¿Qué pasa con los victorinos?


El País
. 16 avril 2010. Antonio Lorca
¿Qué pasa con los victorinos? Si lo supiera, al menos, el propio ganadero, con lo listo que dicen que es... Nadie lo sabe. Será el misterio del toro. Bonitos de hechuras, guapos de verdad algunos, pero blandos, muy blandos, descastados, sosísimos, sin un ápice de fiereza ni codicia. Ni siquiera derrocharon peligro, a excepción del sexto, y su comportamiento respondió más bien a pedazos de carne amorfa. Para colmo, el primero se astilló los dos pitones en un burladero, y el derecho le quedó como una auténtica escoba. Ya, ni ellos sirven de consuelo. Un año más, se apagó la única luz que alumbraba a una afición perdida entre tanta miseria.

Traduction Que se passe-t-il avec les Victorino ? Si au moins l’éleveur le savait, lui que l’on dit si intelligent... Personne ne sait. Ce sera le mystère du toro. Bien faits, certains vraiment jolis, mais faibles, très faibles, decastés, fades, sans un soupçon de sauvagerie, ni de codicia. Ils n’ont même pas été dangereux, à l’exception du sixième, encore que son comportement avait plus à voir avec un morceau de viande amorphe. Le comble, ce fut le premier qui s’éclata les deux cornes dans un burladero, et la droite en ressortit comme un véritable balai. Maintenant, ils ne servent même plus pour se consoler. Une année de plus s’est éteinte la seule lumière qui guidait encore l’afición perdue au milieu de tant de misère.

Peut-être un début de réponse avec ce graphique transmis par Javier Salamanca de l’association El Toro de Madrid. Il s'agit du nombre de bêtes marquées du fer de Victorino combattues chaque année de 1961 à 2008.