Voici un terme peu connu et que l'on rencontre assez peu fréquemment dans les dictionnaires taurins : le becerro "mamón".
Le mot désigne l'añojo (c'est-à-dire dans sa première année de vie) qui tète encore sa mère pour se nourir. L'animal cesse d'être désigné ainsi une fois effectué le "destete".
Ce dernier terme désigne lui-même l'opération par laquelle les añojos sont séparés de leur mère (à l'âge de huit à dix mois) afin qu'ils cessent de têter et commencent à se nourir seuls. Cette manoeuvre, l'un des temps forts des faenas de campo, est évidemment très difficile et longue à effectuer.
Le vocable "mamón" ne date pourtant pas d'hier, puisque "Tegui" l'utilisait déjà en 1898 dans la revue Sol y Sombra :
"... había revueltos toros o chotos mamones..."
L'hiver pointe le bout de son nez. Au revoir, ruedos, et bonjour campos !
Le mot désigne l'añojo (c'est-à-dire dans sa première année de vie) qui tète encore sa mère pour se nourir. L'animal cesse d'être désigné ainsi une fois effectué le "destete".
Ce dernier terme désigne lui-même l'opération par laquelle les añojos sont séparés de leur mère (à l'âge de huit à dix mois) afin qu'ils cessent de têter et commencent à se nourir seuls. Cette manoeuvre, l'un des temps forts des faenas de campo, est évidemment très difficile et longue à effectuer.
Le vocable "mamón" ne date pourtant pas d'hier, puisque "Tegui" l'utilisait déjà en 1898 dans la revue Sol y Sombra :
"... había revueltos toros o chotos mamones..."