"Si les toreros pensent, comme beaucoup d’honnêtes aficionados, que la solution aux problèmes du toreo est de dépendre du ministère de la Culture, ils ont tort. Il est essentiel de souligner le peu d'importance d'être dans un ou dans l’autre ministère si les choses ne changent pas radicalement. En outre, le ministère de l'Intérieur doit toujours être présent dans de nombreuses procédures qui ont lieu avant, pendant et après la corrida, mais surtout avant, car je crois fermement que, s'il n'y a pas de protection sous la forme d'une surveillance, la Fiesta se retrouverait sans aucun contrôle et cela pourrait influer gravement sur son futur.
En d'autres termes, je n'ai aucune raison de croire que les professionnels de la tauromachie, dans le cas où ils auraient le contrôle du déroulement de la course, soient en mesure d'offrir une Fiesta intègre, juste et honnête, parce que jusqu'à présent, même sous la supervision de l'Intérieur, chaque après-midi, on peut voir en piste d’authentiques atrocités sous la forme de toros imprésentables, de cornes éclatées, et de bien d’autres choses qui constituent un passif très grave pour les corridas." Carlos Crivell