Parce que l’Espagne était à feu et à sang. Parce que vous devez être un certain nombre à connaître ses clichés de guerre (surtout) et d’exil sans pouvoir mettre un nom derrière. Parce que je n'oserai pas gloser sur le talent et la personne d’Agustí Centelles. Parce qu’à l’heure qu’il est j’en connais qui se morfondent dans la capitale sans savoir que le Jeu de Paume expose à l’Hôtel de Sully1 une centaine de photographies du Catalan.
Parce que je ne les verrai pas. Parce que d’autres les verront pour moi...
Agustí Centelles, Journal d’une guerre et d’un exil, Espagne-France, 1936-1939 à l’Hôtel de Sully, du 9 juin au 13 septembre 2009.
Parce que la musique adoucit les mœurs. Parce que vous devez être un certain nombre à attendre avec joie les premières notes du paseo de Céret. Parce que je ne n'oserai pas gloser sur le talent et la personne de Pascal Comelade. Parce qu’il n’apprécierait vraisemblablement pas. Parce qu’à l’heure qu’il est j’en connais qui se morfondent dans la capitale sans savoir que Les Arts Décoratifs2 exposent une partie des « outils sonoto-luddiques »3 du Catalan.
Parce que je ne les verrai pas. Parce que d’autres les verront pour moi...
Musique en jouets au Musée des Arts Décoratifs, du 25 juin au 8 novembre 2009.
1 Des liens sont proposés en bas de page (à gauche et au centre).
2 Mettre le son et cliquer à droite sur la petite flèche verte.
3 À voir absolument, ne serait-ce que pour le passage sur le « lapin batteur »...
Images Alexander Calder / Le taureau, 1926-32 / Encre sur papier, 28 x 22 cm © Maeght éditeur ● Couverture du livre Agustí Centelles, Agustí Centelles 1909-1985, Actes Sud, 2009.