22 juillet 2008

Les "horripilants" de Sud Ouest


C'était écrit lundi matin dans le quotidien régional Sud Ouest, à la page spéciale consacrée aux corridas de la Madeleine à Mont-de-Marsan. Je ne fais pas partie de ces "horripilants", je ne crie que très, très rarement dans une arène. Question de caractère peut-être. Pour autant, les différents bruits et cris entendus dimanche sur les tendidos du Plumaçon ne m'ont aucunement parus outranciers ni insultant. Il s'agissait seulement d'aficionados donnant leur avis sur le déroulement de la course. Ça arrive partout, c'est même sain que la corrida soit encore un théâtre d'expression populaire sans excès ni violence. Car il n'y eut ni excès, ni violence. En lisant cette prose de "cul-pincés", je me disais qu'on devrait accrocher des panneaux à l'entrée des gradins avec écrit dessus : "Merci de fermer votre gueule et de respecter les bavardages et rigolades des personnes présentes en callejón". Ou aussi : "Veuillez vous taire pendant le spectacle, M. Untel, journaliste à..., attend de nombreux coups de téléphone portable pendant la corrida, merci pour lui". Faudra aussi penser à distribuer des boules Quies à l'entrée dudit callejón pour que ces messieurs dames de la contre-piste puissent profiter pleinement de la course sans avoir à supporter les beuglements d'aficionados qui ont payé en moyenne 40 euros pour qu'on leur massacre des toros ou pour qu'un torero se foute ouvertement de leur gueule en quittant le ruedo. Ce petit texte nullissime paru dans Sud Ouest le lundi 21 juillet 2008 a été écrit par Benjamin Ferret et Jean-Louis Hugon. L'avantage que nous avons sur vous, Messieurs les donneurs de leçon du callejón, c'est que le Sud Ouest, on peut arrêter de l'acheter et donc d'y lire de si minables colonnes, tandis que vous, du bas de votre sensibilité effarouchée, vous ne pourrez jamais éviter d'entendre ces "horripilants" aficionados qui osent la ramener. A moins de vous acheter des boules Quies...