Céret, lundi 14 juillet 2008, journée d’afición et d’émotion.
Les larmes aux yeux, et à plusieurs reprises. Les larmes aux yeux pour l’ovation faite au maestro Esplá pour son retour après la dramatique cornada de 2007. Les larmes aux yeux pour son départ aussi. Un dernier salut, une ultime ovation. Emotion...
Une émotion plus traditionnelle aussi, plus classique, quoique de plus en plus rare : l’émotion d’une grande corrida de toros ; une corrida de toros de José Escolar Gil. Je l’ai personnellement plus goutée encore que celle de Vic. Pour vous dire... Des toros qui prennent tous trois piques parfois quatre, ça existe encore et le public y a gouté et y a pris plaisir. Et nous aussi évidemment ! De l’alimaña sauvage que l’on croyait disparue au grand brave noble, mais jamais idiot, toutes les facettes du taureau de combat. De la puissance, de la sauvagerie. Le Chano aussi, monumental aux banderilles. Céret de Toros comme on l’aime. La catalogne dans tous ses états. Nous nous en souviendrons longtemps de ce 14 juillet 2008.