Ici est née et survit une croyance populaire. Une évidence reconnue par tous, acceptée partout. Comme une image d’épinal que le XX° siècle a collé sur tous les murs du monde taurin, sur tous les carteles des férias de renom.
Le toro de Santa Coloma est gris !
Petit et gris. Tout le monde le sait, tout le monde l’écrit et tout le monde a presque raison. Dans l’imaginaire taurin, le Santa Coloma a un tamaño réduit avec une frimousse toute petite sur les bords de laquelle deux yeux vifs défient les combats à venir.
Bucaré est cette minuscule flaque de laquelle un fleuve cárdeno a arrosé le campo espagnol pendant des lustres. C’est en 1932 que Don Joaquín Buendía racheta l’élevage déjà légendaire mais en mauvais état du Conde de Santa Coloma. Après des débuts difficiles qui empêchèrent le nouveau ganadero de lidier un seul toro durant trois temporadas, la suite de l’aventure fut ponctuée de triomphes et de gloire à tel point que Joaquín Buendía fut une des plus grands revendeurs de sementales de l’époque, en compagnie d'Urquijo et du Conde la Corte, évidemment. Depuis, les Buendía ont quelque peu quitté le devant de la scène et l’on peut supposer que la mode du "grand et gros toro", souvent fuera de tipo, y est pour beaucoup. Pour autant, et malgré cette discrétion imposée, le toro de Buendía est devenu l’archétype du Santa Coloma dans l’esprit de beaucoup d’aficionados.
Nous le disions, ils ont "presque raison" mais pas entièrement. Si Buendía est la devanture la plus célèbre, il existe d’autres ramas chez le Santa Coloma qui s’éteignent sûrement un peu plus tous les jours (Coquilla et Graciliano par exemple). Le Buendía est la version la plus asaltillada du Santa Coloma. Ainsi va la vie des toros, dictée malheureusement par les goûts des toreros et des empresas qui ne savourent plus depuis longtemps la caste et la combativité des Santa Coloma.
Soyons donc satisfaits de constater que Javier Buendía est en train de redonner un certain lustre à ses Buendía (renommés "Bucaré" – nom de la finca historique de la casa – depuis la division de la maison mère entre héritiers) qu’il ne fait pour l’instant combattre qu’en novilladas. Espérons pour finir que cela pourra redonner de l’allant à ce fleuve cárdeno né dans la flaque de "Bucaré"...
Le toro de Santa Coloma est gris !
Petit et gris. Tout le monde le sait, tout le monde l’écrit et tout le monde a presque raison. Dans l’imaginaire taurin, le Santa Coloma a un tamaño réduit avec une frimousse toute petite sur les bords de laquelle deux yeux vifs défient les combats à venir.
Bucaré est cette minuscule flaque de laquelle un fleuve cárdeno a arrosé le campo espagnol pendant des lustres. C’est en 1932 que Don Joaquín Buendía racheta l’élevage déjà légendaire mais en mauvais état du Conde de Santa Coloma. Après des débuts difficiles qui empêchèrent le nouveau ganadero de lidier un seul toro durant trois temporadas, la suite de l’aventure fut ponctuée de triomphes et de gloire à tel point que Joaquín Buendía fut une des plus grands revendeurs de sementales de l’époque, en compagnie d'Urquijo et du Conde la Corte, évidemment. Depuis, les Buendía ont quelque peu quitté le devant de la scène et l’on peut supposer que la mode du "grand et gros toro", souvent fuera de tipo, y est pour beaucoup. Pour autant, et malgré cette discrétion imposée, le toro de Buendía est devenu l’archétype du Santa Coloma dans l’esprit de beaucoup d’aficionados.
Nous le disions, ils ont "presque raison" mais pas entièrement. Si Buendía est la devanture la plus célèbre, il existe d’autres ramas chez le Santa Coloma qui s’éteignent sûrement un peu plus tous les jours (Coquilla et Graciliano par exemple). Le Buendía est la version la plus asaltillada du Santa Coloma. Ainsi va la vie des toros, dictée malheureusement par les goûts des toreros et des empresas qui ne savourent plus depuis longtemps la caste et la combativité des Santa Coloma.
Soyons donc satisfaits de constater que Javier Buendía est en train de redonner un certain lustre à ses Buendía (renommés "Bucaré" – nom de la finca historique de la casa – depuis la division de la maison mère entre héritiers) qu’il ne fait pour l’instant combattre qu’en novilladas. Espérons pour finir que cela pourra redonner de l’allant à ce fleuve cárdeno né dans la flaque de "Bucaré"...
PS Il y a quelques jours est décédé le frère de Javier, José Luis Buendía Ramírez de Arellano, propriétaire de la ganadería nommée Joaquín Buendía Peña.
>>> Retrouvez la galerie de la camada 2007 de Bucaré sur le site à la rubrique CAMPOS.