Dix fois, au bas mot, il s’est confondu en excuses. Ce n’était pas le jour, c’était seulement cela. Avec un pinceau fin, on aurait pu passer le ciel au bleu profond pour partir plus au sud, le cul collé sur ces murs blancs traînés de rouge sombre. Avec des si... Il s’est encore excusé au pied de l’escalier, au coin du feu peut-être. Nous ne verrons pas les Coquilla aujourd’hui. Ce n’était pas le jour, c’était seulement cela. Bonhomme en diable mais presque timide, Javier Sánchez-Arjona palabre gentiment au milieu de cette placita estampillée carte postale.
Tout ce petit monde s’affaire, du mozo de espada qui déplie les trastos aux vaqueros de la casa qui surveillent, de loin, les quelques vaquillas terrorisées dans les corrales attenants.
Ça tiente aujourd’hui chez Sánchez-Arjona, nous ne verrons donc pas ces survivances santacolomeñas labelisées Coquilla. Ce n’était pas le jour, c’était seulement cela.
José Ignacio Uceda Leal, long comme un pin tout fier, attend les petites, l’œil abyssal, son pantalon en ombre portée du regard. La marron lui plaît a-t-il dit tout bas à son apoderado, "en el tipo". En el tipo Domecq, direct de chez Jean Pierre depuis 1983. Faut bien vivre ma bonne dame !
José est amusé une petite heure avec deux ou trois mangeuses de flanelle, sa cour gueulait "Biiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeennn, Ignacio, biiiiiiiiiiieeeeeeeeennnnnn" et le campo mangeait l’écho, indifférent à cette hypocrisie. Comme quoi, certaines cuadrillas s’entraînent vraiment dur pendant l’hiver…
Quand le ciel a lancé ses premiers au-revoir, trois "fashion victimes" se sont posées au coin du feu, sur la terrasse de la placita. Ils ont déballé des caméras, des micros, des trucs comme ça, des trucs improbables dans ce trou de campo. Ils venaient pour filmer le grand pin, un reportage pour le vanter dans le tube. Ça passe par ça aussi la tauromachie, se regarder toréer derrière un écran et dire qu’on existe... Faut bien vivre ma bonne dame !
Ce n’était donc pas une tienta comme l’on peut – peut-être naïvement – se l’imaginer, lourde de silences, de sentences de vieux ganaderos, d’air libre et de bravoure à l’épreuve. Ici, des passes et des passes, peu d’indications, peu de piques et beaucoup de communication par caméra interposée.
Ce n’était donc pas une tienta, c’était quelque chose d’autre, un anti "Somethin'Else".
Tout ce petit monde s’affaire, du mozo de espada qui déplie les trastos aux vaqueros de la casa qui surveillent, de loin, les quelques vaquillas terrorisées dans les corrales attenants.
Ça tiente aujourd’hui chez Sánchez-Arjona, nous ne verrons donc pas ces survivances santacolomeñas labelisées Coquilla. Ce n’était pas le jour, c’était seulement cela.
José Ignacio Uceda Leal, long comme un pin tout fier, attend les petites, l’œil abyssal, son pantalon en ombre portée du regard. La marron lui plaît a-t-il dit tout bas à son apoderado, "en el tipo". En el tipo Domecq, direct de chez Jean Pierre depuis 1983. Faut bien vivre ma bonne dame !
José est amusé une petite heure avec deux ou trois mangeuses de flanelle, sa cour gueulait "Biiiiiiiiiieeeeeeeeeeeeeeennn, Ignacio, biiiiiiiiiiieeeeeeeeennnnnn" et le campo mangeait l’écho, indifférent à cette hypocrisie. Comme quoi, certaines cuadrillas s’entraînent vraiment dur pendant l’hiver…
Quand le ciel a lancé ses premiers au-revoir, trois "fashion victimes" se sont posées au coin du feu, sur la terrasse de la placita. Ils ont déballé des caméras, des micros, des trucs comme ça, des trucs improbables dans ce trou de campo. Ils venaient pour filmer le grand pin, un reportage pour le vanter dans le tube. Ça passe par ça aussi la tauromachie, se regarder toréer derrière un écran et dire qu’on existe... Faut bien vivre ma bonne dame !
Ce n’était donc pas une tienta comme l’on peut – peut-être naïvement – se l’imaginer, lourde de silences, de sentences de vieux ganaderos, d’air libre et de bravoure à l’épreuve. Ici, des passes et des passes, peu d’indications, peu de piques et beaucoup de communication par caméra interposée.
Ce n’était donc pas une tienta, c’était quelque chose d’autre, un anti "Somethin'Else".
En quittant la carte postale d’"El collado", c’est cet album des dieux qui courait d'encinas en murets de pierres mortes, des notes bleues, infinies, lancées dans une nostalgique nuit en quête de cet "autre chose" idéalisé...
Et puis, vous avouerez, Cannonball Adderley, ça en jette un max à côté de Domecq…
>>> Retrouvez des clichés de cette "tienta" dans la rubrique CAMPOS du site.
Et puis, vous avouerez, Cannonball Adderley, ça en jette un max à côté de Domecq…
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