Avec l'accord des auteurs, la Peña Escalier 6 de Mont-de-Marsan, nous publions ici le dernier édito en date du site web de ladite peña... Bonne lecture...
Lettre ouverte à qui veut l'entendre...
Au lendemain du second conflit mondial, craignant que le rugby par trop se fige, d'aucuns se réclamèrent d'un jeu plus fleuri, plus aéré, plus inspiré. Un rugby moins formel, moins rugueux, plus joyeux ! Les souvenirs de guerre étaient trop proches, beaucoup trop présents...
Nous étions loin du professionnalisme. L'argent n'était que marginal, jamais essentiel. Pour aller disputer le Tournoi, les joueurs se payaient alors leurs billets de train ! Les clubs n'étaient que des associations, pas des entreprises. Les présidents n'étaient pas des patrons. Notre rugby pourtant se sclérosait. Déjà, « l'enjeu tuait le jeu »...
A côté du fameux Championnat, de sa rigueur, de ses dommageables et regrettables exigences, l'on créa le Challenge Yves Du Manoir. Compétition sans pression. Rien que pour le plaisir, pour la beauté du sport.
Le Gascon, dit-on, ne se laisse pas facilement « ficeler ». Le Gascon développerait, paraît-il, un goût pour les aventures un peu folles. Nous entrions dans les années 1960, le Stade Montois se fit une spécialité de cette “récréation”.
Nous savions courir, nous aimions sauter et danser. Nous n'avions plus envie de calculer. Sombres guerriers. Toujours, le Championnat nous échappait...
Un fois, en fait, nous le gagnâmes. Sans panache. A contre personnalité. Nous prîmes les Dacsois à leur propre jeu. Ils nous l’avaient promis. Ils allaient nous écrabouiller (au sens propre comme au sens défiguré). Nous n’avons rien tenté ou presque. Aucune envolée, aucune excentricité. Seulement de la « ougnère » et des coups de pieds. De véritables rustres... Nous l’avons emporté comme ça !!!
Un titre certes mais sans vraie fierté. Un titre mais sans gaieté ! Fade !!!
Le 1er février dernier, au sein de la « Nouvelle Commission Taurine », d’évidence, une opposition de style se préparait. Une sorte de Toulouse/Stade Français ! Par 15 à 5 nous fûmes défaits : un essai en coin, inspiré, contre 5 minables mais précieuses pénalités...
Le risque ne paye pas. C’est triste. C’est comme ça !
Point de salut pour les romantiques. Place à la seule et morne rationalité.
La Madeleine, c’est le Championnat. En tout cas, les Montois s’en persuadent.
S’il vous plaît, offrez-nous un « Du Manoir » ! On étouffe !!!
Nous étions loin du professionnalisme. L'argent n'était que marginal, jamais essentiel. Pour aller disputer le Tournoi, les joueurs se payaient alors leurs billets de train ! Les clubs n'étaient que des associations, pas des entreprises. Les présidents n'étaient pas des patrons. Notre rugby pourtant se sclérosait. Déjà, « l'enjeu tuait le jeu »...
A côté du fameux Championnat, de sa rigueur, de ses dommageables et regrettables exigences, l'on créa le Challenge Yves Du Manoir. Compétition sans pression. Rien que pour le plaisir, pour la beauté du sport.
Le Gascon, dit-on, ne se laisse pas facilement « ficeler ». Le Gascon développerait, paraît-il, un goût pour les aventures un peu folles. Nous entrions dans les années 1960, le Stade Montois se fit une spécialité de cette “récréation”.
Nous savions courir, nous aimions sauter et danser. Nous n'avions plus envie de calculer. Sombres guerriers. Toujours, le Championnat nous échappait...
Un fois, en fait, nous le gagnâmes. Sans panache. A contre personnalité. Nous prîmes les Dacsois à leur propre jeu. Ils nous l’avaient promis. Ils allaient nous écrabouiller (au sens propre comme au sens défiguré). Nous n’avons rien tenté ou presque. Aucune envolée, aucune excentricité. Seulement de la « ougnère » et des coups de pieds. De véritables rustres... Nous l’avons emporté comme ça !!!
Un titre certes mais sans vraie fierté. Un titre mais sans gaieté ! Fade !!!
Le 1er février dernier, au sein de la « Nouvelle Commission Taurine », d’évidence, une opposition de style se préparait. Une sorte de Toulouse/Stade Français ! Par 15 à 5 nous fûmes défaits : un essai en coin, inspiré, contre 5 minables mais précieuses pénalités...
Le risque ne paye pas. C’est triste. C’est comme ça !
Point de salut pour les romantiques. Place à la seule et morne rationalité.
La Madeleine, c’est le Championnat. En tout cas, les Montois s’en persuadent.
S’il vous plaît, offrez-nous un « Du Manoir » ! On étouffe !!!
Pour les fanas de rugby, voici un lien sur lequel vous retrouverez l'historique de cette belle compétition ainsi que son palmarès : http://fr.wikipedia.org/wiki/Challenge_Yves_du_Manoir.