« A propos des principales férias du Sud-Ouest, un illustre chroniqueur taurin annonçait récemment : "Outre les vedettes habituelles, tarifs mordicus maintenus, il sera fait appel à la cohorte de légionnaires de service, les Padilla, Rafaelillo [...], Aguilar, Urdiales, etc.* Bref, ceux qui maintiennent à leur façon l'honneur d'un VRAI TORO DE COMBAT et savent, souvent à leur dépens (NDLR : pour le coup, c'est le moins que l'on puisse dire), ne pas transformer la corrida en pantomime."
L'absence de ces toreros, outre Alberto Aguilar qui est managé par Simon Casas, est le révélateur indiscutable de ce que Mont-de-Marsan souhaite faire de la tauromachie : une PANTOMIME...
* Il faut rajouter Julien Lescarret, Fernando Robleño et quelques autres... »
Dans l’édition Internet du journal Sud Ouest du 9 avril 2011 sont évoquées ces critiques de la Peña Escalier 6 mais également exposées les réponses de Madame la Mairesse de Mont-de-Marsan, Geneviève Darrieussecq, et de Marie Sara. Face à l’absence de corridas dites « toristas », il n’y pas de réponse sauf que l’équilibre aurait été trouvé entre torisme et torérisme ! Par contre, concernant l’absence de certaines figuras du « G10, Vidi, Vici » (c’est ça qui intéresse vraiment tout le monde... sauf nous), les deux sont unanimes : c’est la faute des Dacquois et des salaires prohibitifs qu’ils accordent à ces dites figuras ! Et la mairesse de regretter qu’il n’y ait pas de politique concertée sur les salaires offerts aux toreros. LOL !
La Peña Escalier 6 semble être la seule peña locale à regretter la disparition des corridas mal intitulées de « dures » à Mont-de-Marsan. Joint par mail, le président de cette peña avoue que leur intention était de « seulement mettre en évidence l'abandon pur et simple des deux corridas "toristas" exigées par le cahier des charges pour l'organisation de la Madeleine. Pas de doute pour celle de La Quinta (du fait de la seule présence du Juli ; les exemples ne manquent pas) ; pas vraiment non plus pour celle de Margé (du fait de celle de Castella et Tejela). Ne parlons évidemment pas des 3 autres... et de la novillada de Ponce ! » Il est évident que nous ne pouvons qu’acquiescer. Les Samuel Flores sont sous perfusion depuis des lustres et la perfusion se nomme Enrique Ponce, ami intime du ganadero. Sans lui, les samueles qui traversent un bache n’existeraient plus ou si peu. Quant aux La Quinta, il en va de cet élevage comme de celui d'Ana Romero : on voudrait nous le faire passer actuellement pour du « torista » pour la seule raison qu’il est d’encaste Santa Coloma. Or, personne ne sera dupe, on imagine aisément que c’est le Juli qui a choisi le lot qui sera combattu à Mont-de-Marsan.
La Madeleine 2011 est mauvaise en effet sur le papier malgré ce qu’en écrivent deux ou trois scribouillards dont un voudrait faire croire que la Madeleine serait le pendant torerista de la féria torista de Céret et que chacune devrait attirer les mêmes aficionados. RE-LOL !
La Madeleine 2011 est mauvaise car elle a oublié tout simplement un élément essentiel de la Fiesta : le TORO.
Pour achever, on peut s’interroger avec inquiétude sur le silence étourdissant du président de la commission taurine (elle existe encore ?), M. François Guillaume. Notre petit doigt nous dit qu’il serait trop occupé à repenser le tercio de piques au sein de l’UVTF ! Ne doutons pas que le Moun 2011 testera la puya française et « révolutionnaire » de Bonijol. RE-RE-LOL !
Photographie La Peña Escalier 6 lors de l'annonce des carteles de la Madeleine 2011 © Laurent Larroque