Donc, je n'y étais pas... alors j'ai lu, comme tout le monde, par souci de m'informer.
Ce 21 juillet, à Mont-de-Marsan, les toros étaient "sérieux mais inégalement présentés", "mansos", faisant même "n'importe quoi avant la pique", ils étaient aussi "sosos , fades et mous à la muleta", une corrida "douce de charge et molle d'allure" ; je retiens par ailleurs, que certains étaient même "noblones et faibles", "courts et vite arrêtés" ou encore "gazapones", voire "insipides"....
Bouducon ! Bien fait de pas m'en mêler, j'aurais pas supporté de voir des animaux souffrir autant !
Bref, ça avait fortement la tronche d'un épouvantable petardo ganadero...
Et puis j'ai appris plus loin que le Cid "n'y était pas" non plus... Ça m'a soulagé, de pas être le seul à ne pas y être. Sauf que lui, il a coupé une oreille mais une seule, parce qu'aux Montois, on la leur fait pas.
Tè ! Pardi !
Enrique Ponce, lui, visiblement, il y était ! Bien dans ses baskets, il est sorti a hombros, le type ! Une et deux !!! "Une leçon", qu'ils disaient, un "après-midi béni" ! Je comprends que c'était le Triomphe absolu, que le Valencien a été ENOOOOORME, que même ce bon "public montois le suivait incrédule". Ça parlait de "Maestria", d'épées de "mort de faim", et puis le sol s'est déchiré, la terre a tremblé, les cieux se sont ouverts, et ma biscotte a cassé ! Le verdict est tombé comme une bouse dans un pré : "ENRIQUE PONCE EST BIEN LE MAITRE DES SAMUEL FLORES."
C'est donc ça, un Samuel Flores ?
Quarante sept relectures perplexes et incrédules plus tard, je me résigne : non, défintivement non, j'ai toujours pas compris le concept de "Corrida moderne", de "Toro moderne", ni même de "public moderne"...
Je dois être un vieux con... ou un con tout court.
El Batacazo