Arles, 10 avril 2009. Mano a mano Juan Bautista Sébastien Castella avec du bétail de Domingo Hernández.
Des Domingo Hernández sosos, sans force, pas piqués et donc ne tombant pas. Le trop quotidien de trop de "toros" actuels.
Un public préparé pour le grandiose, et la blonde au-dessus de moi qui passe l’après-midi à hurler : "Ooooootra ! Oooootra ! Que vergüenza presidente ! Oooootra ! Oooootra !"
5 daubes 5, certaines applaudies à l’arrastre. 5 daubes et 1 toro, l’erreur génétique de la journée qui vous sauve d’un ennui total.
Un toro, un manso con casta, agressif et piquant, qui met la panique en piste, et justifie, au-delà de la mansedumbre, sa condition de taureau de combat. Il ne fallait pas le craindre, et Castella ne le craignit pas un instant. Pim, poum dans la muleta, avalé d’un coup.
Le seul toro de la journée, le seul qui fit preuve d’agressivité et de caste. Eh bien celui-là, figurez-vous, il fut sifflé à l’arrastre...