C’est le site de la Fédé qui a attiré notre attention sur ce délire. Le 31 janvier dernier a été organisée une journée mondiale pour l’abolition de la viande. Comme le disait Desproges, si Dieu est éternel, la connerie humaine est sans limites.
Et moi, si j'en avais eu connaissance à temps, j’aurais évidemment mis ce post en ligne le jour J, le 31 janvier. Mais comme il n’est jamais trop tard pour bien faire je vous propose, avec quelques jours de retard, dans le cadre de la journée mondiale pour l’abolition de la viande — je me gondole rien qu’en l'écrivant — la recette du gigot de 7 heures. Oui, j’avoue, et même je revendique. J’ose maltraiter pendant 7 heures ininterrompues un gigot d’agneau, au four. Bourreau que je suis ! Une précision pour les pervers qui souhaiteraient nous suivre dans nos pérégrinations barbares. Ce plat, bien que préparé avec un vin blanc, s’accorde parfaitement avec du rouge. Du rouge... Du raisin torturé pendant de longues journées dans de grandes cuves, puis dans des barriques... Beurk ! Sinon ça s'appelle également "gigot à la cuillère". En effet, après 7 heures de pure torture, la viande est devenue tellement fondante que le gigot peut se découper à la cuillère... C'est affreux, affreux vous dis-je...
Voici donc, dans le cadre de la première journée mondiale (!) pour l’abolition de la viande —waaaaarf ! — la recette du gigot de 7 heures :
Marché
Pour les insensibles, les proportions se font allègrement au pifomètre.
- Un gigot que je fais désosser et dont je fais couper les os...
Pour les sensibles, les êtres censés, éloignez vos enfants ! Je vous en prie ! Le poids dépend évidemment de l’appétit et du nombre des convives... Des êtres humains ?
- Carottes / Echalotes / Thym / Laurier / Vin blanc sec / Ail en chemise / Huile d’olive & fond de volaille.
Préparation
- Faire revenir le gigot qui aura été désossé par le boucher dans une cocotte avec l’huile d’olive. Pour bien faire, colorer toutes les faces. Réserver.
- Faire revenir les os et les faire dorer. Déglacer avec un peu de vin blanc.
- Faire revenir les échalotes pour les rendre translucides, puis les carottes coupées en grosses rondelles pour les dorer.
- Retirer du feu.
- Ajouter le thym, la feuille de laurier, l’ail en chemise, saler, poivrer.
- Remettre le gigot et les os, mouiller avec le vin à mi-hauteur de la viande.
- Mettre au four dans une cocotte en fonte bien fermée pendant 7 heures à 100-110 degrés.
- De temps en temps, arroser le gigot avec le jus de cuisson. Personnellement nous préférons limiter la quantité initiale de vin pour le laisser réduire tranquillement pendant la cuisson. Sinon on peut faire ça en fin de cuisson sur le gaz.
- Déguster sans attendre.
Amis carnivores, bon appétit !
Marché
Pour les insensibles, les proportions se font allègrement au pifomètre.
- Un gigot que je fais désosser et dont je fais couper les os...
Pour les sensibles, les êtres censés, éloignez vos enfants ! Je vous en prie ! Le poids dépend évidemment de l’appétit et du nombre des convives... Des êtres humains ?
- Carottes / Echalotes / Thym / Laurier / Vin blanc sec / Ail en chemise / Huile d’olive & fond de volaille.
Préparation
- Faire revenir le gigot qui aura été désossé par le boucher dans une cocotte avec l’huile d’olive. Pour bien faire, colorer toutes les faces. Réserver.
- Faire revenir les os et les faire dorer. Déglacer avec un peu de vin blanc.
- Faire revenir les échalotes pour les rendre translucides, puis les carottes coupées en grosses rondelles pour les dorer.
- Retirer du feu.
- Ajouter le thym, la feuille de laurier, l’ail en chemise, saler, poivrer.
- Remettre le gigot et les os, mouiller avec le vin à mi-hauteur de la viande.
- Mettre au four dans une cocotte en fonte bien fermée pendant 7 heures à 100-110 degrés.
- De temps en temps, arroser le gigot avec le jus de cuisson. Personnellement nous préférons limiter la quantité initiale de vin pour le laisser réduire tranquillement pendant la cuisson. Sinon on peut faire ça en fin de cuisson sur le gaz.
- Déguster sans attendre.
Amis carnivores, bon appétit !