Florent (son blog ) a eu la gentillesse de nous envoyer ce récit fine gueule de son séjour à Ajalvir où les Mateos Arroyo (annoncés) ne sont pas finalement pas sortis...
Un restaurant d’hiver ! Quelle magnifique idée ! Malheureusement, cela n’existe pas encore chez nous. Et nos voisins Espagnols ont pris de l’avance dans ce domaine. Notamment le petit village d’Ajalvir qui en est le précurseur. L’hôtel-restaurant proposant cette innovation est à ciel ouvert, à proximité d’un terrain vague, quoi de plus original ?
Le menu du jour affichait du Rocío de la Cámara à la sauce monopiquée. Le nom pouvait attirer quelques curieux nostalgiques. Pour chaque Rocío servi, une seule ration a suffi : dans l’épaule ou bien au milieu du dos. Tel était le choix proposé par les picadors pour le plat d’entrée de ce menu hivernal. Sánchez Vara était chargé de l’ornement du plat de résistance ; il plaça soigneusement une demi-douzaine de brochettes sur chaque taureau faisant office d’assiette, tout cela avec la plus grande précaution. Ce que proposa le chef Torres Jerez fut pour sa part une agréable surprise. Enfin, le dessert ne manquait pas d’originalité puisque c’était de la viande : du jambonneau admirablement traversé par les cure-dents de Javier Rodríguez.
Mais le froid n’enthousiasma point les gourmets présents qui restèrent sur leur faim. En effet, l’ensemble fut plutôt fade. 4/20
Photographie Un Rocío à Ajalvir © Florent Moreau