L'association culturelle "La Cabaña Brava" rend compte sur son site Internet, dans une intéressante chronique signée David Diez Hernández, de la dernière novillada de la féria de Peralta à l'occasion de laquelle ont été combattus et mis à mort six novillos de l'élevage Bucaré, propriété de Javier Buendía Ramírez de Arellano.
Nous vous avions présenté cette ganadería en quelques mots dans un texte intitulé Un fleuve cárdeno, et fait partager quelques photographies des novillos de l'année dans une galerie du site. Par ailleurs, Philippe avait consacré un message, le 19 avril dernier, aux bichos "lidiés" à Las Ventas.
La novillada de Peralta est la huitième course de cette devise courue cette année, et même s'il eût fallu assister à chacune d'entre elles (ce qui n'est pas mon cas, ni celui, je le crains, d'aucun de mes compañeros) pour dresser un bilan fiable, il semble possible de fonder en elle quelques légitimes espoirs. A l'occasion de notre visite, l'éleveur nous avait donné l'impression, qui semble se confirmer en piste, de savoir où il souhaitait mener ses pupilles : au plus proche des caractéristiques de leur encaste d'origine.
La caste semble être au coeur des préoccupations du ganadero, ce dont bien entendu l'aficionado a los toros ne saurait se plaindre. Cette caste que l'on a pu rencontrer chez certains novillos d'origine Coquilla ou chez ceux de Miguel Zaballos qui ont foulé le sable cérétan.
Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Et comme l'aficionado est un fieffé rêveur, continuons...
Image Novillo de Bucaré au campo en avril 2007 © Camposyruedos