J’ai été un peu surpris à l’énoncé du résultat des prix de la concours d’Arles, tous non attribués, de constater qu'il n'avait pas été désigné de meilleur picador. C’est logiquement et sèchement évident, mais un peu court. En effet, le public d’Arles est de plus en plus incompétent et à un degré difficilement imaginable il y a encore peu. Et ce ne sont pas les âneries de la presse quotidienne qui risquent de tirer le niveau vers le haut. Remarquez, je n’ai pas lu ladite presse durant cette féria du Riz mais je doute qu’ils se soient réellement améliorés depuis Pâques. Les étagères sont de moins en moins garnies et beaucoup d'aficionados, ici comme ailleurs, désertent les tendidos. Ils sont de moins en moins nombreux et de moins en moins bruyants. Restent donc quelques chalands et les gogos du coin, qui doivent assister à trois corridas par an et pensent tout connaître par le seul fait d’habiter ici, ou par l’opération du Saint Esprit. Résultat des courses, il sort un toro manso, compliqué à lidier et dangereux de Miguel Zaballos, Fritero le pique comme on doit piquer les mansos et se fait conspuer par une bonne partie du public. C’est évidemment inadmissible mais le constater ne nous avance guère. Ce n’est pas un drame, mais à titre éducatif j’aurai donné un prix à Fritero, moi. C’est anecdotique j’en conviens…
11 septembre 2007
Piquer un manso
J’ai été un peu surpris à l’énoncé du résultat des prix de la concours d’Arles, tous non attribués, de constater qu'il n'avait pas été désigné de meilleur picador. C’est logiquement et sèchement évident, mais un peu court. En effet, le public d’Arles est de plus en plus incompétent et à un degré difficilement imaginable il y a encore peu. Et ce ne sont pas les âneries de la presse quotidienne qui risquent de tirer le niveau vers le haut. Remarquez, je n’ai pas lu ladite presse durant cette féria du Riz mais je doute qu’ils se soient réellement améliorés depuis Pâques. Les étagères sont de moins en moins garnies et beaucoup d'aficionados, ici comme ailleurs, désertent les tendidos. Ils sont de moins en moins nombreux et de moins en moins bruyants. Restent donc quelques chalands et les gogos du coin, qui doivent assister à trois corridas par an et pensent tout connaître par le seul fait d’habiter ici, ou par l’opération du Saint Esprit. Résultat des courses, il sort un toro manso, compliqué à lidier et dangereux de Miguel Zaballos, Fritero le pique comme on doit piquer les mansos et se fait conspuer par une bonne partie du public. C’est évidemment inadmissible mais le constater ne nous avance guère. Ce n’est pas un drame, mais à titre éducatif j’aurai donné un prix à Fritero, moi. C’est anecdotique j’en conviens…
Libellés :
Arles 2007,
François 'Solysombra' Bruschet,
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