17 septembre 2007

"Vivre sans toréer, ce n'est pas vivre"


Pour une fois que la presse nationale (ici hebdomadaire) cause de tauromachie sans flirter avec la cause anti-taurine ou la sensiblerie d'époque, nous n'allons pas nous plaindre. Débusqué dans un entrefilet du Nouvel Observateur, cet article fait le point sur le retour de José Tomás Román ; vous savez, celui qui est capable de faire oublier à un public conquis qu'il torée sur une corne saignante (voir posts précédents sur Nîmes). J'ai été déçu que la campagne de marketing pour sauver la crevette espagnole n'y soit pas évoquée mais rassurez-vous, beaucoup d'images d'Epinal jonchent ces quelques lignes.

A Linares, José a été "piégé par un taureau vicieux" qui a failli le laisser pour "mort". Oh le méchant animal ! Et plus loin, il devient un "torero de porcelaine" qui semble "se déplacer sur un fil invisible"... Trop fort le génie. Bref, il est là, de retour, immense et mystérieux et affronte des "toros" partout, même à Nîmes où le public adhère à ses ondes quasi télépathiques face à un animal qui saigne de la corne... C'est énorme !

Mais bon, souhaitons quand même que la presse non spécialisée continue de parler de toros sans y voir l'incarnation de la cruauté...