Sur son site officiel, l’ADAC donne des nouvelles, excellentes, du Maestro Esplá. Les informations sont plus que fiables puisqu'elles proviennent directement des médecins qui s’occupent du blessé : « Mardi 17h - Le docteur Jean-Pierre Mau, responsable médical des arènes et membre de l'ADAC, confirme l'évolution positive de l'état de santé de Luís Francisco ESPLÁ. Celui-ci se remet très vite de ses graves blessures et garde un moral excellent. Il est très touché par les nombreux témoignages d'encouragement et d'amitié qui lui parviennent. Il devrait quitter la clinique Médipole de Perpignan dès jeudi. » D'autres infos sur le site officiel de l'ADAC.
Nous avons même lu, ailleurs, que la reprise en habit de lumière serait déjà envisagée. En tout cas, la carrière n’est pas abandonnée. Décidément, ces types ne sont pas faits comme tout le monde. Mais qui en doutait ? Au moment ou certains... « aficionados » (?) sont tentés de remettre en cause la légitimité du ruedo cérétan en utilisant cette tragédie, il ne nous paraît pas inutile de rappeler que Céret et Esplá c’est une véritable histoire. L’Alicantin, qui n’a pas pour habitude de se forcer à aller où il juge bon ne pas devoir se produire, se plaît à y venir. Il en dessina même l’affiche en 2002. Le chasseur qu’il est a même envisagé d’y passer quelques jours pour y débusquer le sanglier.
Pour notre part, à Camposyruedos, nous n’avons qu’un souhait : voir la plaza de Céret se lever comme un seul homme pour applaudir l’apparition du Maestro Esplá, bondissant du patio de cuadrillas, pour le paseo de la première corrida du Céret de Toros 2008. Vous imaginez ?