Aux irréductibles rêveurs qui, comme moi, continueraient de s'intéresser à l'évolution de ce mythique mais si mal en point élevage, je conseille vivement la lecture du blog de Manon, qui dresse en quelques mots le compte rendu de la dernière sortie de la célèbre devise dans le ruedo venteño.
Lorsqu'il écrit "de los seis, cinco buscaron con descaro la salida y ninguno tuvo el menor poder y apenas alguna agresividad, algo que indicara un atisbo de casta. Tal vez el sexto pudiera haber sido, pero Antonio Soriano, joven promesa del toreo de 34 años, lo lidió pegadito a las tablas y nos quedamos sin verlo", tout est dit. A la fois sur l'état des anciens pablorromeros et sur le paradoxe qui veut que les élevages dits "durs" soient combattus par les plus humbles (état de fait qui résume le cruel et éternel dilemme de l'aficionado torista, condamné bien souvent à assister à des courses dans le cadre desquelles les toros qu'il affectionne demeurent inédits).
Quant au novillo présenté sur la photographie ci-dessus, on peut s'interroger avec l'auteur de celle-ci sur ses origines. Vieux débat...