C'est la semaine au cours de laquelle l'aficionado accepte de voir des génuflexions... Y croire ou ne pas y croire, y percevoir un iconoclasme malsain, ne pas supporter les bondieuseries bien-pensantes de la haute sévillane, là n'est pas la question finalement. Une fois dans sa vie, il faut avoir entendu le "clac" du capataz commander une sortie de chapelle, il faut avoir attendu au coin d'une rue perdue dans le quartier d'Alfalfa, il faut avoir entraperçu loin dans la nuit ces mains d'enfants pénitents serrant fermement des boules de cires... Séville fête les vierges avec des cierges et ce soir à minuit sort la Macarena... Jueves santo ! Et puis pour ceux qui vraiment ne goûtent pas la chose, laissez vos yeux bien ouverts, les Sévillanes sont "en type" et cuajadas en cette Primavera de mains jointes.