28 novembre 2011

Ils vont sauver le monde, pour de vrai (II)


En fait, il semblerait qu'ils vont surtout se sauver eux.
C'est le blog Toro, torero y afición qui remue un peu le cocotier à l'annonce de la surprenante union Choperita-Casas, sans oublier Matilla qui ne compte pas tenir la chandelle. 
On a vraiment les mariages qu'on peut… ou mérite.

José Antonio Martínez Uranga déclarait le 1er avril 2009 : « Yo con S. Casas no me hablo, y creo que no me voy a hablar nunca en la vida. » (Moi, je ne parle pas avec Simon Casas, et je pense que je ne lui parlerai jamais de toute ma vie.)

Aujourd'hui, ils sont sur le point de s'unir. Allez comprendre. Une possible explication est donnée sur le blog El Rincón de Ordóñez. Ça s'intitule : « Los taurinos toman la plaza de Madrid » (les taurins prennent les arènes de Madrid).

Ça commence ainsi : « Ya se habían oído rumores sobre las intenciones de los llamados G10, para que Simón entrara en Madrid, teniendo en cuenta  los comentarios que se hacían en los mentideros taurinos en torno a los problemas de tesorería del grupo de  Casas y que entrando en Madrid se solucionarían y eso a todos convencia. » En résumé, l'aficionado du Rincón raconte que l'arrivée du groupe Casas à la tête de la très rentable Las Ventas permettrait à celui-ci, qui connaît des problèmes de trésorerie et doit de l'argent à nos chers bichons du G7, de s'acquitter de ses dettes. Il raconte aussi que les Choperita ne seraient pas très flamboyants question trésorerie pour de sombres histoires de droits de télévision. Quant à la maison Matilla, étant donné qu'elle drive celui qui fut notre cher Manzanita et qui est aujourd'hui le porte-parole du G10, on imagine difficilement qu'elle puisse être laissée sur la touche sans profiter d'une part du gâteau.

Il est malgré tout étonnant de lire actuellement dans la blogosphère espagnole que cet improbable triumvirat serait finalement né sous la pression des toreros du G10. 
Les choses s'avèrent sans doute encore plus vermoulues de l'intérieur que ce qu'il nous était possible d'imaginer.

Vous remarquerez au passage que, dans toute cette histoire, personne ne parle ni du toro, ni des aficionados troglodytes… évidemment.