En Espagne, le fils Zabala... Oui, je dis le fils, car d’une part on n’a jamais oublié le père, et d’autre part, le fils, s’il n’était pas le fils... Enfin, le fils s’est penché sur la question du problème français des honoraires de 10 types surpayés pour des campagnes de dératisation auxquelles ils... Non, je m’égare là.
Pour la France, le fils Zabala a une source : Pierre Guillemon, qu’ici, à Campos y Ruedos, personne ne connaît... On ne peut pas connaître tout le monde.
Mais Dieu merci, Pierre Guillemon, sans doute une éminence grise du mundillo français, ou une pure invention du fils Zabala, allez savoir, est là pour nous pimenter une sauce bien fade.
Il faut dire que les problèmes de fin de mois de Manzanita, comme dirait Larrieu, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre.
Donc, Pierre Guillemon est interviewé par le quotidien El Mundo pour donner son avis sur la crise du G10. Ah, la crise du G10 ! Franchement, je me marre.
Et monsieur Guillemon d’expliquer à El Mundo que Simon Casas a perdu de l’argent à Nîmes, et même des quantités abyssales d’argent. Là, c’est le contribuable nîmois que je suis qui commence à transpirer. Car le côté abyssal du truc, franchement, ça fait froid dans le dos. Il ne faut pas perdre de vue qu'à Nîchmes nous avons déjà les trous à reboucher. Et ce n'est pas qu'une image. Si Midi Libre me lit... Non, je plaisante.
À Arles, il y a eu des pertes cette année aussi, mais l’empresa Jalabert est très saine. C'est toujours Guillemon qui parle. Moi, je n'en sais rien.
Ce qui voudrait dire (lisez un peu entre les lignes s'il vous plait) que celle de Nîmes ne le serait pas. Là, on est vraiment étonné.
Monsieur Guillemon parle aussi de Béziers et de Dax mais, visiblement, c’est moins chaud. Bayonne, quant à elle, aurait perdu 200 000 euros. C’est net, précis et sans bavure. Bref, ça coince. Le gâteau n’est plus assez gros.
Monsieur Guillemon parle aussi de Béziers et de Dax mais, visiblement, c’est moins chaud. Bayonne, quant à elle, aurait perdu 200 000 euros. C’est net, précis et sans bavure. Bref, ça coince. Le gâteau n’est plus assez gros.
Mais il y a autre chose que dit Monsieur Guillemon, un truc vraiment étonnant : « No se puede repartir más de lo que hay. Llevan años estos toreros, o más bien sus apoderados, haciendo oídos sordos a lo que se les dice. No han querido entender los argumentos de unas empresas que a nivel de honorarios siempre los han tratado igual o mejor que en las plazas de primera categoría españolas, matando toros de segunda y a veces de tercera. »
Ce que l’on peut traduire par : « On ne peut pas partager plus que ce qu’il y a. Cela fait des années que ces toreros, ou leurs représentants, font la sourde oreille à ce qu’on leur dit. Ils ne veulent pas écouter les arguments d’organisateurs qui les ont toujours très bien payés, et même mieux que dans des arènes de première catégorie espagnole, pour tuer des toros du niveau d’arènes de seconde catégorie voire même, parfois, de troisième. »
C’est Pierre qui le dit.
NDLR Pierre, si vous existez vraiment, prenez garde à ce que vous dites ; ils pourraient bien vous passer par la fenêtre.