17 juin 2010

La double "puya mejicana"


Cantinflas qui récupère la pelota... la glisse à Frida Kahlo : coup de rein ! Diego Rivera transmet à Orozco qui écrabouille Ribéry contre un mur : fresque !!! (oui, ça compte). Longue transversale en direction de Salma Hayek qui contrôle de la poitrine. Ouiii... Oh oui encore !

Mi-temps : Eisenstein change la péloche. Gael García Bernal n'a pas besoin de payer Zahia.

Reprise : Le 11 français tente de mettre la pression sur le but de la "Tri", c'est Fort Alamo ?!??!! Que dalle... c'est Camerone et les légionnaires bien français, un piège, un mirage cerné de crotales, une embuscade dans les cactus, une cuite au mescal, la panne de citrons verts, une tortilla gavée de gusanos grillés, une pute indienne cleptomane, un racket par un faux taxi dans la nuit du Districto Federal.

Deux fusils quatre pistolets
Et un couteau à cran d'arrêt
S'en vont à Guadalajara.
C'est pour un fameux carnaval
Que s'avance cet arsenal
Qui a pour nom Pancho Villa
(Gainsbourg)

Retour au jeu, Carlos Arruza torée Anelka al alimón avec El Pana qui brinde le scalp de Bakary Sagna à la pute indienne susnommée : le match s'emballe. Hugo Sánchez claque déjà un salto devant sa TV. Les cartouchières se porteront croisées et en bandoulière cet été. Le serpent à plumes louvoie dans les intervalles, se joue d'Abidal, étouffe Gallas et passe en retrait à un moustachu... Emi ! Emiii !!! Emiliano Zapata fusille Lloris !!!

Le timonier argenté plein de bons mots se mange deux puyas mexicaines, pleure pour l'indulto, tente de négocier la pique de tienta. En vain. Tu parles d'un bravo... L'arbitre sonne les trois avis. Henry se coupe la coleta, les catcheurs masqués exultent. C'est violent, c'est du Peckinpah.

¡Que viva México!



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© Alfredo Gómez Pérez dont nous vous présenterons prochainement le travail.