Né à Alicante dans le quartier de La Goteta le 18 décembre 1912 d'un père qui eut une petite carrière de novillero, il tente d'abord sa chance comme boxeur, puis dans le monde du toreo en s'illustrant d'abord par ses sauts dans le ruedo à une époque où les espontáneos n'étaient pas rares. Il finit par apparaître dans quelques festejos, recevant même sa première cornada. Il fut aussi un temps maître nageur, avant d'entamer la carrière de photographe taurin que l'on sait, trimbalant sa casquette blanche dans toutes les arènes de France, de Navarre et d'Espagne, accrochant à son C.V. un nombre incalculable de spectacles couverts.
Je vous renvoie aux deux articles que Laurent Larrieu avait consacré au doyen des photographes taurins (ici et là), que l'on souhaite voir encore de nombreuses années déambuler dans les contre-pistes, promenant son personnage sympathique au destin si extraordinaire.
Image Paco Cano aux côtés de Joselito Adame, alors novillero, au mois d'août 2007 à Béziers © Camposyruedos