Le 18 octobre dernier à Las Ventas, les quelques aficionados qui, en désespoir de cause ?, s’infligèrent une novillada pour le moins accidentée* de Mercedes Figueroa (!), eurent tout de même la chance — et c’était moins une après le renvoi de l’ultime novillo avant la tombée du rideau sur la temporada — d’apprécier la présence rarissime d’un toro estrellado scintillant dans l’antre madrilène...
Dans le cercle fermé des toros possédant une tache blanche sur le front :
● le lucero (étoile) l’a relativement imposante et en forme de triangle (la base en haut) ;
● le facado (en référence à la lame d’un grand couteau, faca en esp.) l'exhibe sous l’aspect d’une « barrette » horizontale ;
● l’estrellado (étoilé) l’affiche plus modeste que son cousin lucero et, détail important, avec des contours fort irréguliers.
Attirer le regard pour le faire glisser jusqu’aux yeux de la bête qui l’a d’autant plus sérieux : là résiderait le pouvoir mystérieux de l’étoile...
* Quatre novillos du fer titulaire, deux de Pablo Mayoral pour compléter le lot, et la sortie de deux sobreros, l’un d’Hato Blanco, l’autre de José María Escobar.
Image ‘Caleño’, novillo negro entrepelado bragado meano estrellado rebarbo du fer santacolomeño des Héritiers de José María Escobar © Juan ‘Manon’ Pelegrín pour Las-ventas.com.