C’est vrai qu’on a tendance à bien se les mélanger. Ils s’appellent tous Aguilar. Il y a deux temporadas de cela l’immense majorité des aficionados ignoraient même jusqu’à leur existence. Et puis ils ont percé, plus ou moins, c'est selon. Alors forcément, on se mélange les pinceaux.
Pour arrêter de se les mélanger, voici un récapitulatif rapide des Aguilar qui occupent aujourd’hui le devant de la scène.
Mario est novillero.
Sergio est matador de toros. C’est le plus en vue des trois. Il nous a ravi l’an passé à Vic face aux Escolar Gil. Il a été moins convainquant à Céret ensuite mais très intéressant à Arles pour la corrida concours, qu’il a toréé en compagnie de Luis Francisco Esplá et Javier Valverde. Une corrida concours où il n’y avait pas le Fundi d’ailleurs, quoi que puisse en écrire quatre mois plus tard l’inénarrable président de l’OCT.
Le troisième enfin c’est Alberto. Nous l’avons vu l’an passé à Beaucaire face à la corrida de Victorino Martín. Il s’est montré très à son avantage, un peu vert, mais plein de bonne volonté et avec de bonnes manières. Il est apoderé par Stéphane Fernández Meca, l’ancien matador de toros, et qui n’était pas non plus au cartel de la concours d’Arles, puisque de toute façon il est à la retraite.
Je précise enfin, pour que cet article soit complet, qu’à la corrida concours d’Arles, il n’y avait pas non plus la sœur du Fundi, ni son frère, ni sa mère. Encore que pour son frère je ne signerai pas un papier. Par contre, il y avait son beau-père, un certain José Escolar Gil. Et là c’est normal, car Monsieur Escolar Gil ne torée pas car il est éleveur de toros braves et encastés qui parfois prennent plus de deux piques andalouses. Mais ceci n’a rien à voir avec les Aguilar qui nous occupent. Bon week-end !
Sur la photo c'est Sergio Aguilar, à Vic-Fezensac, le jour de cette passionnante corrida d'Escolar Gil... Oui ! Oui ! Le même qui était à la concours d'Arles !