... nous a été communiquée par Mario Tisné, ancien Président de l'ANDA, toutes tendances et générations confondues.
Monsieur le Maire,
L'article du quotidien Sud Ouest du 6/11/08 intitulé « Qui s'y frotte s'y pique » (demi-pique) vient de me sortir d'une torpeur taurine pourtant avancée, mais je lis que Roger Merlin et la FSTF sont des « prétentieux » d'avoir choisi l'indulto dacquois comme étant le plus mauvais geste taurin de l'année.
Le président de la commission taurine dacquoise aurait pu s'abstenir de réveiller de vieilles douleurs dont l'origine est pour le moins scabreuse.
Cette ville cultive une conception de la fête que tout le monde admet comme particulièrement réussie. Pour ce qui est des corridas, je partage, comme vous le lirez en annexes, les inquiétudes d'autres aficionados et non des moindres.
En 2007, à la lecture des comptes rendus de la presse et du Net, il apparaissait que les 30 toros de la féria avaient reçu 28 piques ce qui est une sorte de record et je m'en étais ouvert auprès du directeur des arènes de l'époque lors du congrès de l'UVTF 2007 à Bayonne.
Nombre de piques en 2008 ? Guère supérieur si j'en crois le peu crédible Zocato, et quelques copains, qu'importe. Obtenir moins ou autant de piques que de toros en dit long sur le concept global que peuvent avoir les spectateurs et les organisateurs. C'est le résultat d'un travail de longue haleine qui avait commencé avant Pierre Molas et qui fut encouragé par la presse officielle et Canal+ avec le boum taurin des années 1980. Et le processus se poursuit. On se sert de la corrida bien plus qu'on ne la sert, au prétexte facile que les voisins font de même ou que ça paie les majorettes.
A partir de 2006, nous avons retiré la banderole de l'"escalier 17 porte nord 1er rang soleil" car il était évident que l'afición dacquoise avait fait le choix du faux semblant et nous avons rejoint cet altermundillo naissant et itinérant qui se coopte et se réunit sur des sentiers moins battus et les routes d'Espagne, aficionados curieux d'apprendre et de découvrir.
En 2006, j'ai eu cette vision étrange et prémonitoire d'un indulto à Dax. Je l'ai écrit à l'époque. Je ne demande pas de béatification dans l'immédiat, il s'agissait d'un pronostic facile. Je reviendrai un jour pour une course sérieuse.
2008 : année des élections et donc de tensions, de déceptions, d'hypocrisies et de trahisons ainsi que de satisfactions, mais surtout de transition. La nouvelle équipe taurine devant gérer le programme de l'ancienne avec les avantages et les inconvénients assumés. Cette nouvelle équipe est d'autant plus porteuse d'espoirs, puisque pilotée par des aficionados issus de la Peña Campo Charro qui a longtemps revendiqué sérieux et authenticité.
Peña qui a vu naître : vous, le nouveau Maire, l'Adjoint délégué au Haut Commissariat aux Affaires Taurines, le Président de la commission taurine, deux membres de ladite commission et le Président de la course par qui le scandale arrive.
Mais voilà que le toro tonto que vous savez est gracié. Il a reçu une demi-pique d'après les récits les plus favorables. Les vidéos sont éloquentes.
Il est gracié car le matador en piste est coutumier du fait et parce qu'il suggère lourdement l'intervention du public avec un métier consommé pour la théâtralisation.
Autrement dit, le public est lourdement manipulé. Quelques personnalités taurines appuient la démarche par politesse ou complaisance et on assiste à quelques convulsions gesticulatoires dans le callejón. La présidence, quoiqu'en désaccord, obtempère dans un souci de sécurité publique très compréhensible. Après tout ils n'ont pas vocation au martyr.
La présidence, prise en otage par la foule ? Sûrement.
Compétente ? Sûrement aussi.
Pourquoi vouloir présider cette course ? On ne sait pas.
Nous sommes nombreux à trouver là l'aboutissement inévitable, après plusieurs décennies, de complaisance assidue et d'autosatisfaction. Des années à enfoncer des clous : Dax l'Andalouse, systématiquement flattée et cajolée. Dax l'artiste, la raffinée, la sensuelle, son public merveilleux et quatre-vingt pout cent d'abonnés et des arènes qu'il faut remplir toujours plus vite. Des années à dire à cet enfant gâté qu'il est beau, intelligent et fort. Et au bout du compte, on se retrouve avec un adolescent caractériel capricieux et mal élevé, plein de boutons et ne s'habillant qu'avec des nippes de marque.
Deux solutions :
- on revoit la méthode éducative et c'est le boulot des parents, de l'entourage (et du psychologue scolaire ?) ou...
- on laisse courir et préparez-vous à des résultats aléatoires, inattendus, surprenants !
Car toute la difficulté des aficionados et organisateurs est bien là : le public dacquois est crédule et mal instruit et personne n'ose le lui dire.
Et le client étant roi, les autorités dacquoises sont prêtes à admettre qu'une demi-pique suffit à gracier un torito pec pour être en phase avec l'air du temps.
Et qui peut souscrire à l'argument selon lequel sept mille personnes ne peuvent se tromper ? Qui peut objectivement affirmer qu'une foule n'est jamais injuste ? Qui oserait s'engouffrer aussi dans le fallacieux prétexte qui veut que parmi les « pétitionistes » se trouvait un torero ?
Et quelle peña aurait osé faire la moindre déclaration dans la presse écrite dans les jours qui ont suivi ?
Aucune. On n'est « Pas des béni-oui-oui » Sud Ouest (18/06/08) mais on se tait.
En prenant ses fonctions Christian Laborde avait risqué une idée : « la majorité des spectateurs n'est pas constituée d'experts. Parfois des réactions au moment de la pique notamment qui mériteraient d'être nuancées. » (Sud Ouest 28/05/08), et il envisageait la distribution de prospectus éducatifs à l'entrée des arènes. Du coup je lui ai envoyé un exemplaire de facture ANDA qui fit fureur dans le passé. Hélas.
Depuis, le public est devenu formidable et Christian Laborde le dit dans le même canard le 18/08/08 : « Je pense que l'on n'a pas le droit de décevoir le public comme celui que j'ai observé ici. Car je l'ai beaucoup observé, attentivement, et je ressors avec l'idée forte que l'on a un vrai public à Dax. » (Pour sûr qu'il est vrai.)
Il avait certainement lu cette phrase historique de l'adjoint municipal délégué au Haut Commissariat chargé des affaires taurines qui dans le MAG FERIA avait déclaré avec un soupçon d'emphase : « Depuis un certain nombre d'années les arènes sont pleines à craquer à chaque féria. Parce que simplement les cartels sont adaptés au public dacquois qui reste extrêmement exigeant. » Jacques Pène.
C'est chouette la vie. On a un public d'experts payants, à quoi sert la présidence ?
Alors il faut donner de l'avoine à ce public rémunérateur qui exige des émotions hystérico-exclusives, la chair de cul de poule, la transe fériale et facile. On ne peut pas le laisser repartir les mains vides. Il vient chercher des émotions et donc à défaut d'authentique on lui fait des papouilles : de trophées, de sorties a hombros, de Vino Griego, d'Aquellos moutagnos (« l'hymne des gens du Sud » a dit un érudit) et... d'un indulto. Bien. Et demain quoi ?
Un chrétien ?... Des lions ?... José Tomás ?... 200 000 euros d'émotion ?
L'émotion est-elle négociable ?
Et la bravoure ? La charge ? Le danger ? La poudre ? La gloire ? Le sang ? La peur ? La beauté ? La paille et le caca ? Le risque ? Mais par-dessus tout : l'INCERTITUDE ? LE COURAGE et le TALENT qui font que ce combat VRAI puisse parfois devenir un ART ?
Un aficionado, grand, blond et célibataire a dit : « Si on indulte les nobles, on fait quoi pour les braves ?» C'est quand même plus intelligent que de dire : « Si tu veux voir des piques t'as qu'à aller à Vic ! »
Il se trouve que ce toro (imprévu au casting initial) est issu d'un élevage qui a été déclaré positif par l'AFVT suite aux analyses de cornes (4 cornes aféitées sur 4 analysées) en fin de temporada 2007 et que dans son histoire cet élevage s'est souvent signalé pour sa « perte de substance » (Arles, Nîmes). On verra bien si les demi-frères de la course historique du 7 septembre se signalent par des manquements similaires. Ce qui serait un peu ridicule pour 'Desgarbado' qui dans le campo serait moqué par les futures mamans.
Nul n'est obligé d'adhérer à l'UVTF et à son règlement qui prévoit que les toros ne doivent pas être aféités et que le minimum de deux piques est un minimum en dessous duquel on conviendra que le tercio et la lidia perdent du sens, de l'avis des générations d'aficionados et d'éleveurs qui nous précèdent.
Nîmes vit bien sans l'UVTF et Dax a le droit de la rejoindre si elle choisi l'option de la « modernité » ou de « l'évolution »... Choix respectable (?), qui aurait le mérite de la clarté mais pleine de conséquences fâcheuses pour l'UVTF. Pour autant, le fait que Dax et Mont-de-Marsan officialisent le fait de ne pas respecter le règlement de l'association à laquelle elles adhèrent, affaiblit toute l'entité..
A l'heure où vous me lirez, l'ANDA sans doute aura disparu. Je reste à votre disposition ainsi qu'à celle de vos collaborateurs afin d'écarter toute suspicion de dérobade mais que l'on m'évite « ayatollahs, aigris, peine à jouir, analphabètes, assoiffés de sang, puristes, rigoristes, gardiens du temple, etc., etc... » car ce sont devenus des qualificatifs usés qui peinent à remplacer les arguments.
Vous ne manquerez pas de trouver en annexe une compilation des meilleures pages internet d'aficionados qui n'ont malheureusement jamais eu accès à des colonnes de grande diffusion. On doit les remercier de la liberté et de la qualité de leur expression.
Veuillez agréer, M. le Maire, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Mario Tisné
L'article du quotidien Sud Ouest du 6/11/08 intitulé « Qui s'y frotte s'y pique » (demi-pique) vient de me sortir d'une torpeur taurine pourtant avancée, mais je lis que Roger Merlin et la FSTF sont des « prétentieux » d'avoir choisi l'indulto dacquois comme étant le plus mauvais geste taurin de l'année.
Le président de la commission taurine dacquoise aurait pu s'abstenir de réveiller de vieilles douleurs dont l'origine est pour le moins scabreuse.
Cette ville cultive une conception de la fête que tout le monde admet comme particulièrement réussie. Pour ce qui est des corridas, je partage, comme vous le lirez en annexes, les inquiétudes d'autres aficionados et non des moindres.
En 2007, à la lecture des comptes rendus de la presse et du Net, il apparaissait que les 30 toros de la féria avaient reçu 28 piques ce qui est une sorte de record et je m'en étais ouvert auprès du directeur des arènes de l'époque lors du congrès de l'UVTF 2007 à Bayonne.
Nombre de piques en 2008 ? Guère supérieur si j'en crois le peu crédible Zocato, et quelques copains, qu'importe. Obtenir moins ou autant de piques que de toros en dit long sur le concept global que peuvent avoir les spectateurs et les organisateurs. C'est le résultat d'un travail de longue haleine qui avait commencé avant Pierre Molas et qui fut encouragé par la presse officielle et Canal+ avec le boum taurin des années 1980. Et le processus se poursuit. On se sert de la corrida bien plus qu'on ne la sert, au prétexte facile que les voisins font de même ou que ça paie les majorettes.
A partir de 2006, nous avons retiré la banderole de l'"escalier 17 porte nord 1er rang soleil" car il était évident que l'afición dacquoise avait fait le choix du faux semblant et nous avons rejoint cet altermundillo naissant et itinérant qui se coopte et se réunit sur des sentiers moins battus et les routes d'Espagne, aficionados curieux d'apprendre et de découvrir.
En 2006, j'ai eu cette vision étrange et prémonitoire d'un indulto à Dax. Je l'ai écrit à l'époque. Je ne demande pas de béatification dans l'immédiat, il s'agissait d'un pronostic facile. Je reviendrai un jour pour une course sérieuse.
2008 : année des élections et donc de tensions, de déceptions, d'hypocrisies et de trahisons ainsi que de satisfactions, mais surtout de transition. La nouvelle équipe taurine devant gérer le programme de l'ancienne avec les avantages et les inconvénients assumés. Cette nouvelle équipe est d'autant plus porteuse d'espoirs, puisque pilotée par des aficionados issus de la Peña Campo Charro qui a longtemps revendiqué sérieux et authenticité.
Peña qui a vu naître : vous, le nouveau Maire, l'Adjoint délégué au Haut Commissariat aux Affaires Taurines, le Président de la commission taurine, deux membres de ladite commission et le Président de la course par qui le scandale arrive.
Mais voilà que le toro tonto que vous savez est gracié. Il a reçu une demi-pique d'après les récits les plus favorables. Les vidéos sont éloquentes.
Il est gracié car le matador en piste est coutumier du fait et parce qu'il suggère lourdement l'intervention du public avec un métier consommé pour la théâtralisation.
Autrement dit, le public est lourdement manipulé. Quelques personnalités taurines appuient la démarche par politesse ou complaisance et on assiste à quelques convulsions gesticulatoires dans le callejón. La présidence, quoiqu'en désaccord, obtempère dans un souci de sécurité publique très compréhensible. Après tout ils n'ont pas vocation au martyr.
La présidence, prise en otage par la foule ? Sûrement.
Compétente ? Sûrement aussi.
Pourquoi vouloir présider cette course ? On ne sait pas.
Nous sommes nombreux à trouver là l'aboutissement inévitable, après plusieurs décennies, de complaisance assidue et d'autosatisfaction. Des années à enfoncer des clous : Dax l'Andalouse, systématiquement flattée et cajolée. Dax l'artiste, la raffinée, la sensuelle, son public merveilleux et quatre-vingt pout cent d'abonnés et des arènes qu'il faut remplir toujours plus vite. Des années à dire à cet enfant gâté qu'il est beau, intelligent et fort. Et au bout du compte, on se retrouve avec un adolescent caractériel capricieux et mal élevé, plein de boutons et ne s'habillant qu'avec des nippes de marque.
Deux solutions :
- on revoit la méthode éducative et c'est le boulot des parents, de l'entourage (et du psychologue scolaire ?) ou...
- on laisse courir et préparez-vous à des résultats aléatoires, inattendus, surprenants !
Car toute la difficulté des aficionados et organisateurs est bien là : le public dacquois est crédule et mal instruit et personne n'ose le lui dire.
Et le client étant roi, les autorités dacquoises sont prêtes à admettre qu'une demi-pique suffit à gracier un torito pec pour être en phase avec l'air du temps.
Et qui peut souscrire à l'argument selon lequel sept mille personnes ne peuvent se tromper ? Qui peut objectivement affirmer qu'une foule n'est jamais injuste ? Qui oserait s'engouffrer aussi dans le fallacieux prétexte qui veut que parmi les « pétitionistes » se trouvait un torero ?
Et quelle peña aurait osé faire la moindre déclaration dans la presse écrite dans les jours qui ont suivi ?
Aucune. On n'est « Pas des béni-oui-oui » Sud Ouest (18/06/08) mais on se tait.
En prenant ses fonctions Christian Laborde avait risqué une idée : « la majorité des spectateurs n'est pas constituée d'experts. Parfois des réactions au moment de la pique notamment qui mériteraient d'être nuancées. » (Sud Ouest 28/05/08), et il envisageait la distribution de prospectus éducatifs à l'entrée des arènes. Du coup je lui ai envoyé un exemplaire de facture ANDA qui fit fureur dans le passé. Hélas.
Depuis, le public est devenu formidable et Christian Laborde le dit dans le même canard le 18/08/08 : « Je pense que l'on n'a pas le droit de décevoir le public comme celui que j'ai observé ici. Car je l'ai beaucoup observé, attentivement, et je ressors avec l'idée forte que l'on a un vrai public à Dax. » (Pour sûr qu'il est vrai.)
Il avait certainement lu cette phrase historique de l'adjoint municipal délégué au Haut Commissariat chargé des affaires taurines qui dans le MAG FERIA avait déclaré avec un soupçon d'emphase : « Depuis un certain nombre d'années les arènes sont pleines à craquer à chaque féria. Parce que simplement les cartels sont adaptés au public dacquois qui reste extrêmement exigeant. » Jacques Pène.
C'est chouette la vie. On a un public d'experts payants, à quoi sert la présidence ?
Alors il faut donner de l'avoine à ce public rémunérateur qui exige des émotions hystérico-exclusives, la chair de cul de poule, la transe fériale et facile. On ne peut pas le laisser repartir les mains vides. Il vient chercher des émotions et donc à défaut d'authentique on lui fait des papouilles : de trophées, de sorties a hombros, de Vino Griego, d'Aquellos moutagnos (« l'hymne des gens du Sud » a dit un érudit) et... d'un indulto. Bien. Et demain quoi ?
Un chrétien ?... Des lions ?... José Tomás ?... 200 000 euros d'émotion ?
L'émotion est-elle négociable ?
Et la bravoure ? La charge ? Le danger ? La poudre ? La gloire ? Le sang ? La peur ? La beauté ? La paille et le caca ? Le risque ? Mais par-dessus tout : l'INCERTITUDE ? LE COURAGE et le TALENT qui font que ce combat VRAI puisse parfois devenir un ART ?
Un aficionado, grand, blond et célibataire a dit : « Si on indulte les nobles, on fait quoi pour les braves ?» C'est quand même plus intelligent que de dire : « Si tu veux voir des piques t'as qu'à aller à Vic ! »
Il se trouve que ce toro (imprévu au casting initial) est issu d'un élevage qui a été déclaré positif par l'AFVT suite aux analyses de cornes (4 cornes aféitées sur 4 analysées) en fin de temporada 2007 et que dans son histoire cet élevage s'est souvent signalé pour sa « perte de substance » (Arles, Nîmes). On verra bien si les demi-frères de la course historique du 7 septembre se signalent par des manquements similaires. Ce qui serait un peu ridicule pour 'Desgarbado' qui dans le campo serait moqué par les futures mamans.
Nul n'est obligé d'adhérer à l'UVTF et à son règlement qui prévoit que les toros ne doivent pas être aféités et que le minimum de deux piques est un minimum en dessous duquel on conviendra que le tercio et la lidia perdent du sens, de l'avis des générations d'aficionados et d'éleveurs qui nous précèdent.
Nîmes vit bien sans l'UVTF et Dax a le droit de la rejoindre si elle choisi l'option de la « modernité » ou de « l'évolution »... Choix respectable (?), qui aurait le mérite de la clarté mais pleine de conséquences fâcheuses pour l'UVTF. Pour autant, le fait que Dax et Mont-de-Marsan officialisent le fait de ne pas respecter le règlement de l'association à laquelle elles adhèrent, affaiblit toute l'entité..
A l'heure où vous me lirez, l'ANDA sans doute aura disparu. Je reste à votre disposition ainsi qu'à celle de vos collaborateurs afin d'écarter toute suspicion de dérobade mais que l'on m'évite « ayatollahs, aigris, peine à jouir, analphabètes, assoiffés de sang, puristes, rigoristes, gardiens du temple, etc., etc... » car ce sont devenus des qualificatifs usés qui peinent à remplacer les arguments.
Vous ne manquerez pas de trouver en annexe une compilation des meilleures pages internet d'aficionados qui n'ont malheureusement jamais eu accès à des colonnes de grande diffusion. On doit les remercier de la liberté et de la qualité de leur expression.
Veuillez agréer, M. le Maire, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Mario Tisné