Les deux commentaires faits sur ce blog au sujet du texte de Solysombra "Le toro ne souffre pas" nous ont paru forts pertinents et méritent de devenir un post. Ainsi, vous trouverez ci-après les deux commentaires, signés respectivement de Philippe et de Conduende. Bonne lecture à tous et merci à ces deux lecteurs de leur participation.
Bonjour,
Oui, Bastonito a raison d'être en colère, oui, "il y a de quoi trembler" quand "les taurins professionnels se mettent en tête de défendre la Fiesta". Par manque de temps ou par lassitude, je n'avais pas réagi à "l'appel de Samadet" (et dire que l'ANDA a signé "ça" !) dans lequel on peut lire noir sur blanc : "Même si les blessures sont spectaculaires, le toro ne souffre pas." Conclusion dénuée de nuances, malhonnête et démagogique ou quand les taurins utilisent les mêmes ressorts que les antis... Bravo pour vos contributions (réflexions et autres reportages) ; du beau et rafraîchissant travail. On ne l'écrira jamais assez ! Cordialement.
Philippe (19-Brive)
Lire (si cela n'est pas déjà fait) la réponse de Pablo G. Mancha à Bastonito sur le site Taurofilia.
C'est parce que l'organisme du toro souffre qu'il se met à secréter de l'endorphine pour atténuer l'agressivité de la douleur... Il souffre donc un peu moins, comme ce que peut ressentir un rugbyman qui prend un coup de poing dans le feu de l'action, qui aurait eu un tout autre effet sur un employé de bureau en train de faire un bilan comptable...
Conduende