
Ce superbe n° 567, choisi par Hubert Yonnet pour représenter
son illustre fer à la corrida concours d’Arles, je savais pouvoir le retrouver
au campo, dans les marais, capté par l’objectif (japonais) intrigué et pourtant familier de Solysombra. Détonnant sur les terres humides de La Bélugue, son pelage enrichit de fort belle manière la palette chromatique des
toros appelés à combattre, ce vendredi, dans l’amphithéâtre : trois
negros, un
jabonero, un
cárdeno et un... un de la couleur des salins (de Giraud) qui aurait mis ses chaussettes à l’envers, peint ses lèvres de noir puis enfilé une cagoule à visière (?) et qui aurait passé sa vie à promener sur ses épaules une (très) fidèle colonie de mouches près des rives du Fangassier...
Entre Crau et Méditerranée. Entre Beauduc et Le Paradis. Dans les bras du Rhône.
Image 'Blanquet',
toro ensabanado capirote mosqueado lucero bocinegro et
botinero ©
Camposyruedos