27 janvier 2008

Nimoîseries et afeitado


Chers lecteurs, vous le savez, en venant sur Camposyruedos, vous avez la garantie qu’en cas d’erreur nous n’hésitons pas à plaider coupable. C’est bien connu, faute avouée... Vous l’avez compris, c’est d’un mea culpa qu’il s’agit aujourd’hui. Nos excuses les plus plates sont donc adressées au ganadero qui a fourni le lot de toros pour José Tomás en septembre dernier, à Nîmes. Si je ne vous donne pas son nom, ce n’est pas que je boude, c’est simplement qu’au moment précis où j’écris ces lignes je l’ai complètement oublié. Ça va me revenir et je vous l’indiquerai, plus tard, avant de publier ce texte. Quoique pour être franc, ça m’étonnerait que ça me revienne. Mais on s’en moque, là n’est pas la question.
Il n’empêche qu’à l’époque je ne m’étais pas privé de quelques commentaires aigres-doux sur la présentation de ces bestioles. Eh bien j’avais tort ! Je le reconnais, bien humblement. Sans doute étais-je encore indisposé par le parfum bas de gamme et racoleur de ma voisine. Et surtout, je ne m'étais absolument pas remis de l’énorme cuite prise la veille. Faut dire que nous avions été horribles. Faire ça au Fonsalette, faut vraiment être c... Mais là n’est pas le sujet.
Je me suis donc laissé aller à quelques commentaires totalement déplacés sur la présentation de ces toros et je le regrette, sincèrement. Quitte à me répéter, je vous présente mes plus plates excuses. Faute avouée...
J’ai pris conscience de l’absurdité de mes commentaires lorsqu’un ami proche m’a conté cet épisode grandiose qui s’est déroulé il y a peu en CTEM nîmoise.
Depuis la tragédie des cornes des toros de Palha, j’ai totalement arrêté de lire, même d’un oeil, tout ce qui touche aux rapports entre les édiles nîmois et les histoires de cornes, sauf quand ça passe dans Midi Libre, parce que ça devient vite très amusant. Mais là, je dois dire que c’est grandissime.
Aux dernières nouvelles donc, ce sont toujours deux paires de cornes qui sont prélevées par corrida. Eh bien, le jour de José Tomás il ne fut possible que d’en prélever une seule, qui au demeurant ce serait avérée aussi joyeusement positive que ce que je l’aurais été après ma soirée au Fonsalette, si la maréchaussée avait eu la regrettable initiative de me faire souffler dans le truc que vous savez.
Et l’autre paire me direz vous ? Pourquoi ne fut-elle jamais prélevée ? Eh bien - vous êtes assis ? - José Tomás s’est gardé une tête pour la faire naturaliser et Simon Casas, lui, s’en serait gardé deux, tellement elles étaient belles ! Et les autres ? Je sais plus, peut-être un certificat d’arreglado. Je me renseigne et je vous balance l’info avec le nom du ganadero.