04 février 2010

Salva


Acaba de morir Salva. A las 07.00 horas.
C'est un ami commun qui m'a annoncé la nouvelle, par mail, quelques instants seulement après que Salvador Valverde a définitivement fermé les yeux... Un mail court et sec comme un coup de trique.
Salva est mort...
Merde...
Y'a rien à dire. Encore moins à faire. Juste se souvenir. Arrêter de faire ce que l'on était en train de faire et y songer quelques instants, les yeux humides, la gorge nouée. Les souvenirs affluent, immédiatement. Des souvenirs de campo, des souvenirs du "7" lorsque le Cid avec les victorinos... Les trajets en 4x4, Madrid – Salamanca, Salamanca – Madrid, pluie sur l'Escorial, comme toujours.
Bien sûr, nous le savions très malade, mais tout de même, saloperie...
Il y a quelques années c'était Salva qui m'avait annoncé par SMS la disparition d'Alfonso Navalón. Ça disait plus ou moins : Alfonso Navalón, le dernier critique taurin vient de mourir. Vidal était déjà parti, enfin je crois. C'était en pleine féria de Bilbao...
Aujourd'hui c'est Salvador qui est parti, en plein milieu de rien du tout.
Il y a des semaines comme ça...
Descanse en paz Salva.

Photographie 'Comilón', novillo de Salvador Valverde lidié à Madrid le 17 août 2008 © Juan 'Manon' Pelegrín