20 février 2011

Les excuses de la Cope, pour finir


Eh bien disons que le week-end fut mouvementé.
Il y eut d’abord la découverte de la photo publiée sans autorisation sur Burladero.
Ensuite, un échange de mails d’abord courtois avec Miguel Ángel Moncholi puis à couteaux très tirés une fois l’affaire mise sur la place publique, soit sur ce blog.
"Dr. D. Miguel Ángel Moncholi Director General Editorial" n’a pas apprécié, mais alors pas du tout.
Il faut dire qu’il n’a pas vu sur le site de la Cope que la photo était tout de même annoncée comme provenant de Campos y Ruedos.
Et donc, Dr. D. Miguel Ángel Moncholi Director General Editorial met désormais en cause mon éthique personnelle et persiste à douter que je sois l’auteur de la photo.
Putain mais je rêve !
Par contre, ça s’est bien mieux passé avec la Cope et Sixto Naranjo Sanchidrián qui nous a présenté les excuses de la radio et promis de ne plus recommencer, assurant que jamais nos mails de protestation ne lui étaient parvenus.
Allez, c’est oublié, jusqu’à la prochaine fois.
La suite de ce post est donc quasi périmée.

Tout a commencé avec Burladero et la publication sans permission ni signature d’une photo d’Adolfo Rodríguez Montesinos provenant de Campos y Ruedos.

Direction Burladero pour voir qui est le patron du site. Je trouve le mail de Miguel Ángel Moncholi. Courrier immédiat pour demander des explications, poli le courrier.

Réponse de Moncholi : la photo publiée sur Burladero a été prise sur le site de la Cope où, selon Moncholi, elle n'était pas signée. Ce qui est faux, car la Cope, bien que la publiant sans autorisation, a clairement indiqué qu'elle provenait de Campos y Ruedos.
Passons.

Miguel Ángel Moncholi suggère ensuite qu'il me faudra prouver que je suis bien l'auteur de la photo.
Ce sera très simple. Il lui suffira de téléphoner à la personne prise en photo qui le lui confirmera.
Je peux évidemment fournir également le fichier natif.

Burladero semble donc partiellement hors de cause. Nous attendons qu'ils suppriment la photo. Notons au passage que Burladero se sert sur le site de la Cope...

Concernant la Cope, le cas est très différent, désespéré pour tout dire.
Aucune autorisation ne nous a été demandée, et ce n’est pas une nouveauté.

On peut même dire qu'il y a récidive. Nous avons affaire à des multirécidivistes obsessionnels. De quoi donner le tournis à Hortefeux.
Car il y a longtemps que ces gens, que je me refuse à qualifier de "journalistes", nous volent des photos sans demander la permission ni répondre aux mails de protestation.

Evidemment, en France, les choses sont plus simples. Mais là, prendre un avocat espagnol... autant aller à pied de Nîmes à Saint-Jacques-de-Compostelle !
Les gens qui travaillent pour la Cope sont, comme qui dirait, des impresentables, des sinvergüenzas voleurs de photos.
Et à la vérité, d’ici, nous n’y pouvons pas grand-chose.