Voici un texte succinctement traduit du blog http://torear.blogspot.com/. Il concerne lui aussi la polémique née à Zaragoza après la corrida de Victorino :
S’il est un argument dont usent et abusent les taurins c’est celui de la majorité, « ce qui plaît au respectable » (lo que "gusta al respetable"). Ainsi par exemple après une corrida ou 9750 personnes ont applaudi alors que nous étions 250 à siffler, il y a toujours un taurin, avec les mains rouges à force d’applaudir pour t’avancer :
- Allons ! Ne soit pas un taliban, si les gens sont sortis satisfaits ne viens pas me dire qu’il s’agissait d’une merde !
- Toi tu affirmes : « C’était une merde ! »
Alors le taurin te regarde en ayant l’air de dire : « Mais pour qui tu te prends !? »
Eh bien avec cet argument des applaudissements du public ils nous ont fait passer milles choses.
Mais à Zaragoza le public a ovationné les victorinos et sifflé les toreros. C'est-à-dire qu’il s’est comporté de façon contraire aux attentes du taurinisme.
Leur argument a été ébranlé mais ils en ont immédiatement trouvé un autre, celui de la réalité objective mentionné dans la section EL DARDO du web mundochoto : « Les opinions sont respectables, mais toujours comme opinions, jamais comme des vérités ou réalités objectives. Le problème est de prendre comme un fait une opinion, faire d’une opinion une vérité. Créer une vérité à partir d’une opinion. Le droit légitime du public ne peut être au dessus de la réalité objective. »
Sans commentaires. Lorsque quelqu’un parle de vérité/réalité objective, nous savons qu’il parle de SA vérité, SA réalité (subjective) : celle qu’il veut imposer.