09 décembre 2011

« Yo voy a la plaza a torear, no a matar a un toro »


Sébastien Castella au quotidien Hoy, un journal en ligne sud américain.

« Yo voy a la plaza a torear, no a matar a un toro.

Pero te llaman matador…
Sí, obviamente, porque en los principios, solo se pegaban dos muletazos y se mataba. Ha evolucionado y los toreros no vamos a matar, sino a torear. La gente no quiere ver cómo matan a un toro, sino que quiere ver arte… »

Traduction : « Moi, je vais aux arènes pour toréer, pas pour y tuer un toro. — Mais tu es matador… — Oui, évidemment, car au début on donnait seulement quelques passes de muleta et on tuait. Les choses ont changé et nous, les toreros, nous n'y allons pas pour tuer, mais pour toréer. Les gens ne veulent pas voir comment on tue un toro, ils veulent voir de l'art. »

Ça se passerait même de commentaires. Le tercio de piques, sauf quelques rares arènes et/ou élevages, en est déjà réduit à sa plus simple expression.
 De toute évidence, pour une bonne partie du mundillo, l'évolution vers la corrida incruenta (non sanglante) est enclenchée. Castella a au moins le mérite de dire bien haut ce qu'une partie du mundillo n'ose encore dire qu'en mode « messe basse ».

François 'Solysombra' Bruschet