La corrida vedette de la San Isidro 2006 a laissé à Bastonito une sensation aigre douce.
Le côté aigre est venu de la présentation des Alcurrucén et du sobrero, intolérable, sauf pour le cinquième, de l’erreur de César Rincón dans le choix des terrains pour sa faena au premier, et du fait que le Juli a seulement coupé une oreille à un animal qui offrait les deux, et au fait que le que le Cid commence a toréer al natural avec moins de vérité.
Le côté doux vient de la disposition du Colombien toute la tarde, de son courage et de sa torería avec le premier et de la lidia parfaite (avec la cuadrilla) au quatrième ; et du fait que la faena du Juli au sobrero d’Ana María Bohórquez culmina en quelques passages réellement estimables sans oublier l’estoconazo à son second et, enfin, le fait que le Cid a toujours une main gauche privilégiée.
Il est probable que nous n’en n’aurions pas vu autant si cette corrida avait été tuée par d’autres. Mais ces trois-là ne pouvaient-ils pas nous donner plus ? Je pense raisonnablement que oui et, qu’en outre, leur condition de figura nous oblige à le leur exiger.
D'après Bastonito