La plaza était imposée par le texte — Vista Alegre à Bilbao —, la ganadería par moi : Hijos de Don Celestino Cuadri Vides. Manquait plus qu’à trouver les hommes pour affronter les six de « Comeuñas », et plutôt que d'imposer à nouveau j’ai préféré demander à chacun de mes camarades de proposer son cartel favori… Évidemment, certains en ont profité — non, Mimie Mathy n’a jamais pris l’alternative, Colmont non plus…
Bref, bon an mal an, François, Frédéric, Jérôme, José, Laurent, Thomas, Yannick et moi-même nous sommes pliés à l’exercice.
Après dépouillement, pour combattre et mettre à mort les Cuadri à Bilbao, Campos y Ruedos a élu José Tomás (cité 3 fois), Diego Urdiales (cité 5 fois, mentionné une fois) et Sergio Aguilar (cité 4 fois). Ont également été pressentis : Curro Díaz, El Cid, Fernando Robleño et Morante de la Puebla (cités 2 fois), Luis Bolívar (cité une fois), Morenito de Aranda (mentionné une fois) et même… César Rincón !
On notera que/qu' :
• pas un seul matador-banderillero ne figure dans la liste — si les absences de Padilla et Ferrera coulent de source, celle d’El Fundi est regrettable (quant à Luis Miguel Encabo, que 2011 marque enfin son grand retour) ;
• aucun Français n’a retenu notre attention ;
• les figuras del toreo n’ont pas été bannies — les personnalités de Tomás, Morante et El Cid n’étant pas, loin de là, les moins attachantes (« Qui a dit El Juli, Castella et Perera ? — Vous ? Dehors ! ») ;
• faire un choix ne fut pas si difficile vu la quantité de matadors ne présentant que peu d’intérêt ;
• il n’aurait pas été scandaleux de voir apparaître Rafaelillo, José Luis Moreno ou… Esplá ? Esplááá !
Finalement, lors de cette consultation interne à Campos y Ruedos, il y avait bel et bien Diego et les autres. Quelqu’un saurait (nous) dire pourquoi ?
Photographie Diego Urdiales — Laurent Larrieu